La Tunisie n’a plus rien de facile

Devant la situation catastrophique ‘’sociale, économique et financière’’ par laquelle la Tunisie passe. Nous avons besoin d’un consensus autour des d’un programme gouvernemental qui met la Tunisie sur les rails du développement et de reformes. Il n’est qu'ainsi que notre pays pourra reprendre doucement doucement sa souveraineté perdue sur ses richesses souveraines et au niveau de sa diplomatie.

Tous les indicateurs sont dans le rouge (au niveau de la dette, du commerce extérieur, de l’emploi, de l’investissement, du climat social, la gestion publique…). Nous n’avons pas besoin de rappeler les chiffres, le tout se sent au niveau du marché et du panier de la ménagère. Le tunisien vit mal, son quotidien, et n’a plus rien pour mieux concevoir un avenir collectif meilleur, les fractures sont au plus haut niveau et le risque que les écarts
sociaux se creusent davantage sont bien présents. L’unique chose qui rassure le tunisien, est ce consensus autour d’un gouvernement, de travail, d’effort et de mieux reformer.

La chose Tunisie aujourd’hui n’est pas une chose d’idiologie, mais de politique, donc de dignité, de souveraineté à retrouver, de démocratie à renforcer, de libertés à consolider et des droits de l’homme. C’est notre socle commun autour duquel le tunisien et la tunisienne pourront contribuer ensemble et positivement à construire leur nouvelle Tunisie.

Aujourd’hui il faut que le gouvernement travaille pour mettre en place tous les moyens et tous les mécanismes qui permettront aux tunisiens de s’approprier leur quotidien immédiat, notre responsabilité est conjuguée, politique/syndicat/citoyen.

Peut-être une décentralisation qui n’est pas à l’image de la dictature des technocrates (mais pleinement politique) nous fera du bien ? Ça aidera à mieux distribuer les tâches, les responsabilités et les richesses, donc le pouvoir.

« Lorsque les hommes travaillent ensemble, les montagnes se changes en or » proverbe chinois.