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Selon le porte-parole, Seifeddine Rais a obtenu un non- lieu pour une première affaire dans laquelle il était poursuivi pour avoir imputé indûment à un fonctionnaire public des faits illicites, en rapport avec un prêche qu'il avait prononcé à la mosquée Arrahma, à la Cité El- Khadhra.

Rais reste en détention et n'a pas encore été entendu au sujet d'un "crime terroriste" dont il est accusé sur la foi d'une séquence vidéo dans laquelle il proclame son allégeance à "l'Etat islamique d'Irak et du Levant" dans un prêche à la Mosquée Okba Ibn Nafaa.

Le "porte-parole" d'Ansar Chariaa (interdit) Seifeddine Rais avait été remis en liberté 24 heures après avoir été interpelé le 26 juillet dernier pour son appartenance présumée à des réseaux de convoyage de combattants à destination de la Syrie.

Il a été de nouveau appréhendé par les forces de l'ordre trois jours plus tard au titre de la même affaire de la vidéo, actuellement en cours d'instruction.