Travailler et investir, c’est une question de croyance collective
1- Comment faire pour enrayer le sentiment du délaissement, donc comment travailler sur l’idée que la Tunisie est une et indivisible. Si ce n’est à travers un volet de développement
‘’Projets économiques et d’infra structure’’ dans le cadre d’une justice transitionnelle au bénéfice des territoires marginalisés. Un plan justice économique et sociale et nécessaire. Hommes d’affaires et état main dans la main pour mener à bout ce minimum
2- Comment travailler sur la culture du travail et du projet ? Si ce n’est à travers une fiscalité qui marie le tunisien avec l’envie d’investir (la culture du travail et du projet).
3- Comment convaincre les investisseurs locaux de la possibilité de devenir les 1ers promoteurs d’un vrai développement structurel et au-delà ?
4- Quel est le niveau et la capacité de l’état d’investir dans le développement humain et le progrès social dans les régions de l’intérieur ?
5- Quand va-t-on travailler sur une loi décentralisatrice à l’intervention publique pour mettre fin à une bureaucratie qui tue l’humain et le territoire ?
6- Quand va-t-on finir avec les hommes d’affaires (…), dans le cadre d’une réelle manifestation de volonté pour participer au développement dans les territoires de l’intérieur, et faire de ces territoires des espaces attractifs afin d’accueillir plus plus d’investisseurs étrangers.
7- Une nouvelle constitution, une loi électorale, ok, mais un nouveau modèle de développement ne pourra être jamais pensé sans qu’un modèle de justice transitionnelle soit activé avec tous les consensus possibles. La Tunisie ne supporte plus être divisée. Nous sommes entrain de prendre du retard.
8- Une stratégie nationale pour limiter l’endettement, accélérer le développement, ne pourra jamais être pensée si la société continue à être divisée. Il ne faut pas aller contre l’histoire. Révolution, nouveau texte fondamental, reconstruction politique des institutions et des mécanismes électoraux, justice transitionnelle qui correspond au cas tunisien, et nous voila réconciliés, et à nouveau réellement investis pour bâtir ensemble la
nouvelle Tunisie.
9- On ne pourra jamais gagner le combat contre le terrorisme, contre la contre bande et toute l’économie parallèle, en dehors d’une réelle justice transitionnelle et une vraie et sincère réconciliation nationale. Tous ensemble on avance, mais jamais divisés.
Ben Ali HARAB
Mandhouj Tarek

J'ai souvent sous estimé la capacité de ghannouchi a pouvoir moderniser son parti.
Je l'avoue qu'il s'est révélé un homme de consensus et de réconciliation.
Je crois qu'il s'inspire dans sa demarche politique non pas seulement de l'esprit tolerant de l'islam mais aussi de la politique de Mandela.

Laissez dorra tarta3 toute seule dans l'espace commentaire.