@Mimo Rami : hypocrisie! tu parle! vérifie tes infos avant de balancer des bêtises. Le conseil de nahdha à refuser de soutenir la loi.

Il se contredit, pourquoi soutenez vous la loi de la réconciliation économique si ce n'est pas pour détruire la CVD???? Hypocrisie......

La copie présidentielle, une feuille de route ou une proposition ?
Par où doit-elle passer, par l’ARP ou par un dialogue national ?

La justice transitionnelle, modèle tunisien, et la réconciliation nationale sont du sens à l’engagement politique de la révolution. Aujourd’hui le président de la république nous impose une formule ni queue ni tête pour faire passer par l’ARP une feuille de route surement décidée avec les hommes d’affaires concernés par la justice transitionnelle en dehors de toute concertation avec les partis politiques et l’instance vérité et dignité. C’est
un putsch sur l’histoire, et un acte de plus de division de la société.

A travers notre révolution nous avons souhaité et nous souhaitons encore, qu'à travers la justice transitionnelle s’écrit une distinction de valeur à la tunisienne rassemblant toute la société. Ce que nous avons plusieurs appelé, dès le début de la révolution, un modèle tunisien de justice transitionnelle qui mettra le pays sur la voie d’une concertation nationale de sens « unité nationale et rupture avec la dictature et ses mécanismes
d’exclusion ».

Au titre d’un simple citoyen je regrette cette inconscience du président de la république et cet amateurisme de son entourage rapproché. La justice transitionnelle et la réconciliation nationale sont une question de démarche historique « engagement politique de la révolution », et non une question de partie ou d’une majorité. Depuis la publication de la copie présidentielle, et Jusqu’à maintenant les choses se déclinent sous forme de pouvoir
face à une opposition, et pourtant ces deux volets des exigences de la révolution (justice transitionnelle-réconciliation nationale) concernent toute la société. La place de l’instance vérité et dignité n’est pas définie dans cette copie, ce qui est une entrave à la constitution.

L’attaque policière d’hier devant le siège de l’UGTT demeure incompréhensible. Et si on doit la situer quelque part dans la politique, c’est une réponse de la nouvelle dictature contre l’opposition. C’est regrettable de la part du gouvernement et du quartet.

Nous sommes conscients que la lutte s’organise par sa nature à travers une dialectique. Nous le peuple nous souhaitons qu’elle soit par la forme d’une médiation et d’un dialogue et non pas par la violence. La société contre le pouvoir en place, c’est la violence de la rue qui remportera le match. Ce n’est pas le souhait du peuple. Donc un retour à la raison du pouvoir/du quartet, fera l’affaire à tout le monde. Et tout le monde c’est la Tunisie
de nous tous, de la justice, du travail, de la participation au développement et de la réconciliation. Pourquoi diviser la société et faire intervenir l’appareil sécuritaire contre des manifestants qui sont contre la copie du président ?
A bon entendeur.