Suite questionnaire:

Les questions Culture :
- Quel est le projet de chaque parti ? personnellement je souhaite entendre tous les partis sur les questions qui se rapportent au projet culturel à proposer à la société tunisienne, et surtout quels moyens mettre entre les mains des acteurs de la culture?
- L’école est-elle un acteur culturel ou uniquement éducatif ? la même question vis-à-vis de la famille, est-elle un acteur culturel ou uniquement éducatif? Si oui, comment soutenir les familles sur le volet d’accès à la culture?
Les questions santé de l’individu et santé publique :
- Quel est le nombre de tunisiens qui ne bénéficient pas de la couverture sociale ? on attend un chiffre.
- ‘’tendance privatisation de la santé’’. La tendance depuis les années 1990, est de renvoyer les malades vers le privé, vu la qualité de soins qui se dégrade fur et à mesure dans les hôpitaux publics. Après la révolution cette question était fortement posée, l’état a pris certaines mesures ‘’pour assurer une continuité du service public en matière d’accueil et de soins dans les hôpitaux et centres de santé publics’’. Quel constat faites- vous
aujourd’hui ? quelles orientations futures proposez-vous ?
- Le mode de consommation du tunisien a fortement changé/se transformé/évolué… depuis le début des années 1980. C’est l’effet de la société de consommation (voila pour faire court). L’individu est fortement touché dans sa santé. Des différentes maladies, cardiovasculaire, diabète, obésité… affectent aujourd’hui la santé d’un grand nombre d’individus ‘’nombre alarment’’. Les dépenses en matière de santé publique pour l’état et pour les
familles, mutuelle plus chères, sont en hausse… Comment l’état doit prendre ces volets, meilleurs soins à garantir par le service public, la sensibilisation autour d’une alimentation plus saine, et celui de la couverture sociale généralisée ? Est-ce que la santé est un droit opposable dans la nouvelle constitution ou pas ?

- Les sans domicile fixe, les SDF, et le droit au logement ? quels projets ? quelle politique à proposer ?
La question philosophique :
- Le projet culturel est en premier lieu un projet éducatif ? ou bien c’est le contraire, c’est le projet éducatif qui est avant toute chose un projet culturel ? comment s’y prendre pour le construire? quels moyens ? quelle volonté politique ?
La question qui dérange :
La question de reformes structurelles des secteurs publics, éducation, transport, justice, medias, administration civile, … a suscité des grandes tentions entre les gouvernements d’après le 23 octobre 2011 et les syndicats.
La place de la négociation avec les syndicats, la place d’el HIMAR el watani dans ces reformes ???? On aimera bien vous entendre la déçu.
Question très simple:
Quel est l’avenir d’el HIMAR el watani ? Rôle ? Missions ? Faut-il lui faire un statut Perrin ? Ou le considérer comme une instance d’un difficile moment par lequel est passée la Tunisie ? Ne faut-il pas l’élargir plus à d’autres instances de la société civile, syndicats, associations,… ? Afin de garantir plus d’écoute, et plus de participation à l’élaboration de certains projets d’ordre capital pour la Tunisie, comme celui des reformes
structurelles ? Le nouveau projet éducatif ‘’éducation nationale’’ de la nouvelle Tunisie ne nécessite-t-il pas un vrai, large et profond Himar watani, profond dialogue national ?
La question qui tue :
Le pluralisme syndical est un acquis définitif, on est d’accord ?
Quelle sera la place des nouveaux syndicats dans les négociations partenariales entre les partenaires sociaux eux-mêmes et le gouvernement ? Statut d’associés ou relégués au statut d’observateur ?
Ma meilleure question :
Pour vous à l’état actuel des choses, la Tunisie est-elle une société qui souffre, ou une société qui espère et qui rêve ?
On souhaite connaitre vos différents constats ? Nous parler de votre vision d’avenir pour le pays afin de créer de l’espoir et permettre aux acteurs économiques, à la jeunesse la possibilité de se projeter sur le territoire nationale dans l’avenir sans trop d’inquiétude et avec d’avantage de lisibilité.
Ma sublime question :
La place de la Palestine dans vos projets ? La place du combat contre le sionisme dans vos projets ?
La question qui brule :
L’avenir de Ben Ali ? Il est où ? Il fait quoi ? Va-t-il rendre des comptes ? L’argent spoliée ? Nous sommes à quel stade de ces problématiques ? Que doit faire encore l’état tunisien ?
Questions diverses :
- La place des tunisiens de l’étranger ? le haut conseil des tunisiens à l’étranger existe, noir sur blanc. Et après ? comment vulgariser cette institution au plus proche des tunisiens vivants à l’étranger ? et qu’est ce qu’il va changer dans la vie des tunisiens à l’étranger, comme diaspora qui pourra être utile plus efficacement qu’elle l’est aujourd’hui ?
- Notre diplomatie, son apport vis-à-vis, de la promotion de la Tunisie, comment souhaitez-vous travailler sur le volet des nouveaux investisseurs étrangers à faire venir? comment la diplomatie pourra venir en aide aux entreprises qui exportent,… ?
- Le Maghreb uni, quel réalité, ‘’ le constat que fait chaque parti’’ ? , quel avenir politique voit-il à cette institution qui est très loin du citoyen?
- Et la douane, quelles reformes ? quelle nouvelle culture proposez-vous pour améliorer son intervention? vous savez que la douane n’est pas qu’un service de tampon et des modalités ? c’est le premier accueil, des humains, des bonnes volontés à vouloir investir, à aider, à construire, à participer au développement, le premier accueil des touristes, des nationaux… vous êtes conscients de la haute importance de cette institution de l’état ou
pas? Quelle est, alors, la réalité ? et que proposez-vous ?

Voila quelques questions sur lesquelles le citoyen attend les partis et aussi les candidats à la présidentielle.
Ben Ali harab
Mandhouj Tarek.

Voila un petit balayage non exhaustif de certaines questions irréfutables:
Les questions Politiques:
Le consensus depuis el himar el watani est devenu le mot d’ordre de plusieurs partis politiques, alors nous voulons les entendre à nouveau, vu que la Tunisie se projette ‘’entre autre grâce à el himar el watani’’ dans l’ultime étape de la finalisation de la période transitoire, les élections législative et présidentielle.
- comment la Tunisie sera gouvernée par le consensus, importe le gagnant, ou le premier arrivé en tête ?
- l'avenir de la démocratie, surtout après le gèle de 157 associations, …?
- c'est pour quand les élections locales ''municipale, ...'', et comment chaque parti va nous proposer le nouveau projet de ville, le meilleur pour lui ? Quelle place politique ‘’pouvoirs, outils, budget’’ pour les futurs nouveaux maires et les nouvelles équipes municipales dans l’exécution du ce nouveau projet de ville? On souhaite vous entendre sur la future gouvernance locale et sur le nouveau projet de ville ou de territoire?
- les exigences pratico-pratique de la révolution, plusieurs petites questions :
A - construction et finalisation du processus démocratique avec l’adoption d’une nouvelle constitution, une loi électorale, une nouvelle ISIE et des dates sûres pour un nouveau rendez-vous destin, pour sortir de la transition et rentrer dans la normalité politique, les deux élections législative et présidentielle. La question, est ce que la Tunisie s’est munie suffisamment d’instances de contre pouvoir et de contrôle démocratique, afin de
s’assurer d’une gestion transparente du denier public ? Et que l’homme de l’état pourra être toujours contrôlé, afin d’éviter à nouveau la construction intentionnée des nouveaux mécanismes (mauvaise gestion, spoliation…)?
B- la justice transitionnelle, une exigence d’histoire, où sommes-nous ? Et quelle suite ?
C- la réconciliation nationale, étape nécessaire pour construire la société du vivre ensemble et faire définitivement la rupture avec la dictature, qu’en dites-vous ? Le tunisien souhaite vivre politiquement serein en dehors des théories de complots (…) la question est posée, et on aime bien vous entendre sur ce sujet ?
Les questions Économiques:
- les nouvelles politiques sociales et salariales, et comment voit chaque parti, la place de ces politiques, dans la dynamique économique en générale et surtout comme outil créateur de croissance? Quelle vision a chaque parti, chaque candidat à la présidentielle, pour le pays ?
- les politiques, et engagements de chaque parti pour créer de l'emploi dans le public et dans le privé ? Et quel sont, surtout les outils, que le parti si sortira gagnant, mettra au service des entreprises publiques pour quelles deviennent d'avantage génératrices d'emploi et de croissances et de richesses? Idem pour le secteur privé, chaque parti nous expliquera, comment il voit l'intervention des capitaux privés dans l'investissement, la
création d'emploi, et à quel prix pour l'état ''avantages fiscaux,...''?
- la question de la dette souveraine, on aimera bien savoir les propositions de chaque parti sur ce volet de la dette souveraine, surtout que la souveraineté de la Tunisie est pleinement touchée, voire même affectée, à cause de la dette?
- la place de la fiscalité dans vos projets ? Justice fiscale, fiscalité/citoyenneté, l’évasion fiscale, la fuite des capitaux, … plusieurs thèmes sur lesquels on aime bien vous entendre. Pour moi la future politique fiscale sera déterminante sur le plan de la finance publique, de la dynamique économique, le volet des solidarités, et au-delà, la souveraineté nationale. Est-ce que la Tunisie dans cette politique de fuite en avant, au niveau de
l’endettement ?
La question Sécurité:
- la place de l'armée? Celle du ministère de l’intérieure (police, garde nationale), sur la question du terrorisme?
- chaque parti nous expliquera sa nouvelle carte de route qu'il proposera? S’il doit y avoir des cartes de routes à proposer ?
- la garde nationale, restera, restera pas rattachée au ministère de l’intérieur?
Au début de la révolution, plusieurs d’entre nous, avaient proposé, pour mieux gérer ce ministère, et le faire gagner en efficacité et en crédibilité, un besoin d’un vrai démantèlement/réorganisation. Est-ce que c’est une question ‘’voie de reforme’’ qu’on pourra toujours poser et proposer ou pas ?
- quels moyens ''politiques, techniques, formations, matériels,...''de plus pour améliorer l'action de la sécurité civile? Les incendies de nos forets, palmiers... nous ont beaucoup fait peur, le citoyens se pose énormément de questions? Comment améliorer le travail en amont ‘’la surveillance, l’entretien’’ et comment améliorer l’intervention de ce corps de la sécurité civile, les pompiers, les soldats du feu ?
- la contre bande et les réseaux d'économie parallèle, c'est une question économique et pleinement de sécurité, quelle solution à proposer ? Où en est-on déjà dans ce combat de lutte contre la contre bande et les réseaux d’économie parallèle?
- la sécurité routière, beaucoup de morts, de blessés, des douleurs, de vies brisées, … on constate un grand manque de civisme et un déficit en évaluation du/des dangers chez le conducteur tunisien, le jour comme la nuit. Que fait l’état ? Comment ces partis évaluent aujourd’hui l’intervention de l’état sur ce volet? Et que propose chaque parti ?
Les questions Sociétales :
La place des droits démocratiques et humains est au cœur de notre révolution. Le combat pour l’égalité, l’égalité femme-homme, est parmi ces droits qui découlent directement de la dignité. Notre texte juridique de référence ‘’la nouvelle constitution’’ apporte et pose pleinement le combat de l’égalité et des droits au plus haut niveau de la responsabilité de l’état, et de l’action publique. C’est du ressort de l’état, d’engager les
politiques publiques nécessaires en cette direction de la concrétisation et de la matérialisation de ces droits. Alors par où commencer ? Vous êtes, supposant, les futures responsables de l’état, lors de la constitution des listes électorales nous avons remarqué un déficit de conviction des partis, vis-à-vis de la place de la femme comme tête de liste. Après trois ans de révolution, on ne pourra pas continuer à dire que c’est de la faute de
Bourguiba et de ben Ali. Je pense que la part de la profonde conviction existe belle est bien dans la faute. Pour moi la femme dans la politique n’est ni un décor à s’assurer de sa présence, ni un moyen, ni une finalité, mais juste un acteur égal à l’homme à qui il faut lui laisser de la place. Vous savez ben Ali il avait son décor démocratique ‘’des partis de l’opposition occupaient le parlement’’, il avait un discourt très fort en direction
des droits de la femme, et pourtant il était profondément dictateur, et en final il y a eu révolution (…) HARAB, et la femme a eu sa grande part dans la révolution de la liberté et de la dignité.
Donc voila trois petites questions :
- La jeunesse ? quel rôle, quelle place, …. ? quel avenir dans la participation politique ?
- La femme ? quel rôle, quelle place, …. ? quel avenir dans la participation politique ?
- L’enfance ? quel nouveaux moyens l’état doit-il mettre,… à fin de préparer l’avenir du pays?
Dans vos réponses je souhaite l’expression de la puissance de convictions, de vos convictions. Et non pas un discourt comme lors des commémorations… ‘’Là il s’agit de quel projet de société vous nous proposez ? ‘’