«L'Algérie condamne tout accès au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels, et soutient qu’il s’agit d’un principe fondamental de la démocratie, qu'il s'agisse de la Turquie ou de tout autre pays », a-t-il ajouté.

Des médias arabes avaient récemment évoqué les "hésitations et le retard" dont aurait fait preuve l’Algérie dans la  condamnation du coup d'Etat militaire raté en Turquie, ce que Lamamra a nié.

L'Algérie avait condamné la tentative de coup d'Etat, qui a eu lieu en Turquie, vendredi dernier, par un télégramme envoyé par

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, avait adressé, le dimanche 17 Juillet, à son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, un télégramme, dans lequel il a fait part de  sa « ferme condamnation de la tentative de coup d'Etat, et sa solidarité à l’égard de la Turquie en ces circonstances douloureuses ».

Un nombre limité de militaires affiliés à l’organisation parallèle, ont tenté, dans la nuit du vendredi 15 juillet, de mener une tentative de soulèvement qui a échoué. Ces éléments de l’armée ont tenté de fermer les deux ponts de la ville d’Istanbul, de s’emparer de la direction de la sécurité, et de certaines institutions médiatiques gouvernementales et privées, selon des déclarations officielles et des témoins.

 La tentative de putsch a donné lieu à d’imposantes manifestations populaires dans la plupart des provinces turques. Les citoyens ont afflué vers des sièges du Parlement, de l’Etat-major, et des directions de la sécurité, forçant les dispositifs militaires à se retirer et contribuant ainsi, à contrecarrer le soulèvement.