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Le président de la Commission des Affaires sociales issue de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), Khalil Ghariani, a plaidé, lundi, en faveur de la création d'une Commission de réflexion mixte UTICA-UGTT sur les politiques générales de l'Etat.
« Les impôts sur le revenu et les entreprises qui représentent respectivement 24,6% et 37% du budget de l'Etat donnent une légitimité aux deux organisations patronale et syndicale d'intervenir dans la mise en place des politiques générales de l'Etat », a-t-il expliqué lors d'un colloque organisé les 26 et 27 janvier à Tunis sur le thème « Syndicats, politique et justice sociale ».
« Les impôts sur le revenu et les entreprises qui représentent respectivement 24,6% et 37% du budget de l'Etat donnent une légitimité aux deux organisations patronale et syndicale d'intervenir dans la mise en place des politiques générales de l'Etat », a-t-il expliqué lors d'un colloque organisé les 26 et 27 janvier à Tunis sur le thème « Syndicats, politique et justice sociale ».
Présent à ces assises, le Secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Houcine Abassi a mis l'accent sur le rôle du quartet parrain du Dialogue national dans la stabilisation de la situation socio-politique du pays.
« l'UGTT fait de la politique sans pour autant aspirer à quelconque pouvoir », a tenu à préciser Abassi, faisant remarquer que « le militantisme national prime sur le militantisme social ».
A cet égard, il a dénoncé les tentatives de certaines parties, sans les citer, de faire tomber l'UGTT, sous prétexte de vouloir soumettre l'Etat à son contrôle.
Selon le directeur de l'Ecole doctorale de la Faculté de droit de Sfax, Néji Baccocuhe, « les syndicalistes ont le droit d'exercer de la politique sans faire partie du pouvoir », estimant que « le gouvernement ne peut pas, aujourd'hui, gérer seul la situation financière publique ».
Ce colloque, auquel prennent part des participants d'Algérie, d'Egypte et de France, est organisé à l'initiative de la faculté de droit de Sfax en collaboration avec l'Union des magistrats administratifs (UMA).
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