Le poste de police de Redeyef incendié après des affrontements entre forces de l'ordre et protestataires

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Tap - Un groupe de jeunes de la ville de Redeyef a incendié, dans la nuit du lundi à mardi, le poste de police situé dans le centre-ville, après des affrontements avec des forces de sécurité intérieures, selon des informations fournies par des témoins oculaires à la correspondante de l'agence TAP à Gafsa.

Les affrontements avaient commencé depuis dimanche, dans cette ville, entre des protestataires et des forces de l'ordre, lorsque la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), soutenue par des unités sécuritaires, avait commencé à transporter du phosphate vers le Groupe chimique tunisien (GCT) et la Société tuniso-indienne des engrais, par voie ferrée, sur les trains de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) et des camions privés.





Le chef du district de la CPG à Redeyef, Mohamed Jemdou, a indiqué à la correspondante de la TAP que le transport du phosphate s'est arrêté que ce soit par voie ferrée ou par camions après le déclenchement des affrontements.

Les activités de production et de transport du phosphate sont quasi-paralysées, depuis la grève observée par les employés de la Société tunisienne du transport des produits miniers, depuis le 13 décembre 2014, pour revendiquer leur intégration dans la CPG.

Cette compagnie avait créé, en 2011, la Société tunisienne de transport des produits miniers, après une décision gouvernementale pour mettre fin à l'emploi en sous-traitance.

De son côté, le directeur commercial de la SNCFT, Ouardi Mansri, a souligné, dans une communication téléphonique avec la correspondante de la TAP que le transport du phosphate par trains à partir de Redeyef vers les usines du GCT et de la Société tuniso-indienne des engrais s'est arrêté depuis trois jours.

La production de phosphate à Redeyef n'a pas dépassé 193 mille tonnes en 2014, contre des objectifs tablant sur 500 mille tonnes.


Comments


4 de 4 commentaires pour l'article 97761

Laabed  (Tunisia)  |Mardi 6 Janvier 2015 à 22:22           
حرق مراكز الامن يدخل في نطاق الجرائم الارهابية و يجب ان يحاكم بقانون الارهاب و لا يمكن تبريره في اي حال من الاحوال و ضروري ان تتولى المحاكم العسكرية البت في هذه الجرائم

BRAVOURE  (Tunisia)  |Mardi 6 Janvier 2015 à 21:15           
Bientôt les chevrotines (errach) de BCS ???
ha ha ha , des bâtons dans les roues et chacun sont tour.
"man hafara jobbonn..."

Essoltan  (France)  |Mardi 6 Janvier 2015 à 20:54           
Qu'est-ce que nous prépare cette nouvelle année ( 2015 ) comme surprises ... ... ...
Je supplie la classe ouvrière de ne pas tomber dans le piège de certains excités qui pensent à leurs intérêts personnels ...

Nouri  (Switzerland)  |Mardi 6 Janvier 2015 à 20:48           
لماذا هناك قراءتين لهذه الاحداث وكذلك في وصف الخلاف ؟

الاعلام لا يقوم بدوره كما يجب لتوضيح وتفسير الخلاف للشعب التونسي وهذا الخلاف موجود من قبل الثورة حتى الآن والشعب لا يعرف الحقيقة بل الاعلام شغله الوحيد هو بث الفتنة والمحايدة لطرف على طرف آخر


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