Les participants à la réunion ont, en outre, insisté sur la nécessité d'adopter l'étude présentée à cet effet autour du coût de la collecte du lait et qui montre le déficit clair dans la gestion des centres de collecte de lait et exigent un prix de 173 millimes le litre, au lieu de 105 millimes, actuellement.

Ils ont menacé d'adopter le communiqué provenant de la chambre nationale des centres de collecte de lait, en date du 28 août 2014, qui évoque la possibilité d'arrêter la collecte du lait, en cas de non-satisfaction de leur revendication, et ce malgré les retombées négatives de cette décision, aux niveaux économique et social.

L'Union nationale de l'industrie, du commerce et de l'artisanat avait annoncé au début de ce mois une hausse attendue du prix du lait à la production et à l'industrialisation et la ministre du Commerce et de l'Artisanat, Najla Harrouche, avait déclaré, précédemment, à l'agence TAP, qu'il "y a une demande pressante pour l'augmentation du prix du lait par les industriels et les agriculteurs, et nous tentons de faire en sorte que cette augmentation ait lieu au début de l'année 2015".