Tunisie: Contrebande et commerce parallèle: la création de zones de libres échanges pourrait être une solution

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Tap - "La création, sur les frontières tunisiennes, d'une zone de libres échanges qui sera baptisée "la zone maghrébine d'industrialisation et de libre échange commercial", pourrait être la solution idoine pour lutter contre les phénomènes de la contrebande et du commerce parallèle, qui ont proliféré après la révolution, a suggéré, jeudi, Kamel Laroussi, chercheur à l'Institut tunisien des études stratégiques (ITES).

Pour M.Laroussi, qui intervenait à une journée d'étude organisée par l'ITES à Dar Edhiafa (Banlieue nord de Tunis), sur "la contrebande et le commerce parallèle", ceci permettrait aux pays maghrébins et aux entreprises économiques de la région du Maghreb de créer "des entreprises industrielles mixtes et de les approvisionner en marchandises produites, exclusivement dans les pays concernés et aussi effectuer des échanges commerciaux avec des prix référentiels et exonérés de taxes douanières".

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Le chercheur estime également que la lutte contre les pratiques de contrebande et de commerce parallèle nécessitent la mise en place d'instruments fermes de répression et de mécanismes de prévention, et ce, toujours dans le cadre de la loi et des institutions cohérentes.

Le ministre du Commerce et de l'Artisanat, Abdelawaheb Maâtar a plaidé, lui, pour la mise en place d'une nouvelle stratégie de réforme structurelle et durable pour lutter contre ces deux phénomènes qui menacent, aujourd'hui, l'économie tunisienne en général et les secteurs formels en particulier. Cette stratégie doit s'articuler, d'après M. Maâtar, autour de trois axes: l'ouverture de zones de libre échange sur les frontières de la Tunisie à l'instar de Ben Guerdane et Tatouine, la révision des lois fiscales concernant les tarifs douaniers de certains produits et l'organisation dans le sens d'une légalisation du secteur informel qui représente actuellement 54% du commerce global.
Il a expliqué que la légalisation du commerce parallèle doit aller dabs le sens de l'identification d'alternatives pour pratiquer les activités du commerce dans des cadres légaux et structurés, soit à travers la création d'espaces et d'avantages au profit des commerçants qui emploient plus de 34% de la main d'œuvre tunisienne dans le secteur du commerce.
Selon le ministre du commerce, le contrôle des frontières et l'organisation de brigades mixtes de l'Armée, de la Douane et de la Garde nationale pour lutter contre la contrebande, "ne suffit pas, face à l'évolution de ce concept de la contrebande qui a dépassé les frontières pour s'organiser dans des circuits au sein même de la douane à travers la corruption".
Il a fait remarquer que l'accroissement des activités de commerce parallèle grâce à la prolifération de la contrebande, "ne fait qu'accroître le taux de pauvreté, réduire les ressources de l'Etat et la justice sociale et minimiser les chances d'une répartition équitable des richesses, lesquelles ne prospèrent que dans le cadre de circuits structurés".

Le ministre du commerce a confirmé, par ailleurs, que les marchandises commercialisées à travers la contrebande sont essentiellement des produits subventionnés, ce qui constitue encore une perte pour l'Etat.




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Comments


3 de 3 commentaires pour l'article 76283

Wahdou  (Tunisia)  |Jeudi 12 Decembre 2013 à 18h 30m |           
Une grande partie de la solution repose sur une lutte sans merci contre les contrebandiers et surtout l'application de la loi une fois qu'ils sont arretés......n'est-ce-pas ya BHIRI ?

3YBROUD  (Tunisia)  |Jeudi 12 Decembre 2013 à 17h 30m |           
Source du commentaire ci-dessous : Moi-meme, Businessnews du 4 / 1 / 2013.

3YBROUD  (Tunisia)  |Jeudi 12 Decembre 2013 à 17h 28m |           

L'activité économique dans la région de Ben Gardane varie selon le rythme du débit frontalier. Les mouvements nocturnes ne sont permis qu'à ceux qui ont un grand capital et qui connaissent parfaitement la géographie de la Jeffara. La plupart des actifs sur la ligne "l'5att" Ben gardane-Ras Jdir vivent au jour le jour grâce à ce qu'ils peuvent gagner des transactions. Si l'5att est fermée, il n'y a pas de pain pour la famille.

Solution :
Création d'une zone franche par :
- Création du statut juridique par les autorités concernées ;
- Mise en place des structures de fonctionnement : une société avec actionnaires;
- Acquisition de terrain, aménagement, viabilisation,...
- Construction de l'infrastructure de base : bâtiments, hangars, parkings, routes, réseaux TIC ;
- un poste frontalier moderne avec 20 allées (10 allées retours). Un équipement électronique dernier cri permet le passage, en sécurité des marchandises.
La conception de cette zone franche doit prendre en considération le tracé de l'autoroute du Sud. A force de communiquer avec les frères libyens, les Sudistes sont devenus de véritables commerçants, sans avoir fait des études dans le domaine. C'est la pratique, sur le tas. Ils ont abandonné le pastoralisme et l'agriculture rudimentaire pour s'occuper des transactions commerciales. L'investissement public y est limité au strict minimum. Tout
au long de son histoire, cette région a vécu pour/par/grâce aux relations avec la Libye. Bien que l'investissement public y est somme toute limité, les habitants ne sont pas très revendicatifs, ils sont tournés vers le Sud plus que vers le Nord.

Pour la création de cette zone franche entre deux pays à économies totalement différentes, il existe tous les atouts pour sa réussite :
- le capital local ;
- le staff local ;
- le terrain très vaste ;
- la volonté des fils de la région (j'en connais) ;
- les besoins de part et d'autres de la zone frontalière (l'or noir et la matière grise !)...

Le projet n'a besoin que de la volonté politique de part et d'autre de la frontière qui doit être scrupuleusement g


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