Tunisie: ''Régler juridiquement la situation des hommes d'affaires impliqués dans des affaires de corruption'' (ILAF)

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Tap - Le bureau exécutif de l'observatoire de la défense du consommateur "Ilaf" a souligné "la nécessité de régler la situation des hommes d'affaires, impliqués dans des affaires de corruption avec l'ancien régime, dans le cadre de la transparence judiciaire et loin de l'exploitation politique".
L'observatoire a affirmé, dans un communiqué publié, lundi, à Tunis, que "ce dossier doit exclusivement être traité par la justice sans sélection aucune ou opportunisme politique".


Ce communiqué vient répondre à l'initiative du professeur de droit constitutionnel Kais Saied appelant à une réconciliation judiciaire avec les hommes d'affaires impliqués dans des affaires de corruption pendant l'ancien régime.




M.Saied propose que chaque homme d'affaires ou 2, parmi ceux impliqués, prennent en charge des projets de développement dans les régions de l'intérieur (les plus défavorisées).

Ils assureront la réalisation et le suivi de ces projets sur une période de 10 ans avant que ceux-ci ne deviennent propriétés de l'Etat ou des citoyens. En prévision de la réconciliation les hommes d'affaires devront présenter les preuves nécessaires du parachèvement de la réalisation de ces projets.

Le bureau exécutif d' "Ilaf" considère que cette initiative est inacceptable juridiquement vu qu'elle propose des solutions pour régler des crimes financiers en dehors de la justice, seule partie habilitée à juger les actions tenues pour crime, tel que l'enrichissement illégal.

L'observatoire de la défense du consommateur a exprimé "sa crainte" de voir cette initiative à laquelle a adhéré l'un des partis majoritaires à l'Assemblée Nationale Constituante (ANC) "s'inscrire dans le cadre des campagnes électorales anticipées", précise la même source.

Répondant à la position de l'observatoire ILLAF, Kais Saied a précisé, à la TAP, que la conciliation judiciaire est une procédure juridique stipulée dans le code des procédures pénales, faisant remarquer que sa proposition reste une idée personnelle et n'est en rapport avec aucune organisation politique.

Pour Saied, "cette question concerne des fonds spoliés, dont la valeur frôle la moitié du budget de l'Etat et qui devront être transférés directement au peuple".
Saied a indiqué avoir présenté son initiative aux officiels, depuis l'année 2012, afin de récupérer les biens spoliés, affirmant que la mise en œuvre de cette suggestion exige la publication d'une loi organisant toute la procédure.
Il a fait remarquer que sa proposition s'inscrit dans le cadre du projet de la justice transitionnelle.
Il s'agit ainsi de créer une instance judiciaire composée de 5 magistrats (3 représentant la justice judiciaire, un juge administratif et un juge financier), chargés de superviser 5 services, dont un service spécialisé dans l'examen des affaires de la corruption financière et administrative.

Saied a relevé que cette dernière (l'instance judiciaire) procèdera à la conciliation avec environ 460 hommes d'affaires impliqués, lesquels ont été classés, par ordre décroissant, de la personne la plus impliquée jusqu'à la moins impliquée.




Comments


5 de 5 commentaires pour l'article 62052

Djimili  (Tunisia)  |Mardi 19 Mars 2013 à 10:00 | Par           
شي ما يعجب سامحوهم ويزيدوهم ثروة والمعارض ليس له حل

Libre  (France)  |Mardi 19 Mars 2013 à 08:44           
Au lieu d'aboyer et de contredire toujours apportez des solutions.
ses voleurs sont une puissance economique propre ou sale l'essentiel elle existe comme un corps malade il faut essayer de le sauver pas le tuer ses voyoux sont un cancer dans tout l'etat
il faut essayer de les nettoyer
donnez vos solutions au lieu de toujours dire non non
le probleme existe il faut le resoudre sans detruire l'etat
et sans pitie' pour les corrompus alors trouvez la solution sans demagogie yen a marre des demaguogues a la con

Wissem_latrach  (Tunisia)  |Mardi 19 Mars 2013 à 08:02           
ما أعطفك وما أحلمك يا خبير القوانين الوضعية! استطعت بخبرتك أن تمرر مقترح برنامج الأمم المتحدة للتنمية على وزارة الحوكمة ومقاومة الفساد برضا نهضاوي وصفقة مشتركة مع رموز الفساد!

Mandhouj  (France)  |Lundi 18 Mars 2013 à 23:15           
Moi je pense que la solution par l’investissement dans les régions défavorisées, n’est qu’une partie de la solution.
1- elle est une option purement politique (marchandising). اa marché en allemagne d’après guerre, mais l’allemagne paie toujours sa culpabilité envers les juifs (l’état d’israël)… les tunisiens ne sont pas pour une fiscalité discriminatoire, pour faire payer à vie (à un certain temps), à ces hommes d’affaires des impôts spécifique pour des régions durement touchées par la marginalisation et la spoliation des richesses (phosphate…).
2- ok, la justice transitionnelle est un acte politique. alors pourquoi on n’est pas passé à cette option, dès le début, ainsi on aurait pu libérer notre économie ?
3- les groupes et groupuscules qui ont constitué la contre révolution, et ont continué à spolier les richesses et jouir de tous les profits possible jusqu’a maintenant, ces groupes voient que l’étau se resserrer sur eux, alors , ça vient une proposition (après que la tunisie a perdu 2 ans de croissance, avec 3 à 4 points qui manquent à l’appel (100 000 emplois de moins , au moins dans le secteur privée et privé/public…), sans compter les
avancées qu’aurait pu faire notre démocratie, le climat de sécurité, et notre économie… en matière d’image à l’international (avec tous les possibles apports)…
4- moi je pense que la justice transitionnelle, est un acte politique, mais il n’aura de crédibilité (en valeur de justice) que s’il y a un passage (d’une manière ou d’une autre par la justice). donc sans trop être long, il faut une solution de mi-mi (décision politique voté par l’anc, et aussi une prononciation des tribunaux sur un ensemble d’affaires, et une validation globale par un haut tribunal de tout le processus (de la justice
transitionnelle : la somme, affaires traitées par la décision politique, et les affaires traitées par voie judiciaire). je pense que notre chance est là pour faire vite, et il faut arrêter ce jeu à la légère.
5- plusieurs d’entre nous commencent à comprendre ce jeu politicaro/politicard impure, qui est entrain de passer par l’intermédiaire, de notre cher prof. ok professeur, ce que vous dites, on le connait, on le comprend. vous êtes entrain d’éclairer pour certains chemins possibles, mais, ça commence à devenir trop, arrêt s’il vous plait. ben ali harab.
6- nous les tunisiens on ne veut tuer personne. on sait que la justice transitionnelle, politique qu’elle est, passe aussi par la négociation et la médiation, mais là ça commence à souler, par ce jeu qui se fabrique, part la haute voix du droit « le professeur », pour nous faire atterrie dans des situations de non droit. encore un deuxième crime économique qui se dessine, à travers la stagnation de la justice transitionnelle.
7- le peuple comprendra, toutes les difficultés, les menaces… mais il faut aller à l’avant, et surtout il ne faut pas se jouer de l’intelligence de la population, et dire que les sommes concernées sont entre 5 et 13 milliards de dinars. les sommes concernées rien que pour ces 460 hommes d’affaires sont 2 fois à trois fois le budget de l’état au moins, donner au peuple sur les 5 ans à venir 2 budgets de plus et laisser tomber le reste, pas grave,
l’essentiel est de libérer la machine économique, instaurer la sécurité, et engager des travaux conséquents en infrastructure routière, ferroviaire, dans les régions vandalisées par l’ancien régime, et bon sang faites nous une bonne reforme fiscale, qui permettra de mettre l’humain (entreprise/travail, capital/travail) au cœur de la création des richesses , au cœur de la solidarité et au cœur de la prospérité » au même temps, et surtout adapter
la demande de l’entreprise avec les apprentissages aux écoles et aux universités. on gagnera en croissance, en création d’emploi, et on gagnera en bonheur. apprenez à conjuguer les talents et à joindre entre les bonnes équations, entre l’utile et l’agréable, soyeux courageux, il y a un peuple qui vous soutient. ben ali harab. mandhouj tarek.

AbdelRahim  (Tunisia)  |Lundi 18 Mars 2013 à 19:45           
On le voit tous les jours sur toutes les chaînes. rien que sur les chaînes du service public, il était l'invité hier et aujourd'hui. découvrirait-on subitement la valeur de ce "magnétoscope"?!


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