Tunisie Bilan 2012: La violence et les remous sociaux principaux faits 2012 ( Experts)
Tap -
La violence et les remous sociaux ont été les principaux faits 2012 ont soutenu des experts et des représentants de la société civile à l'Agence TAP.
Pour l'expert en sociologie politique Belaid Ouled Abdallah, les évènements de Siliana et les agressions contre la centrale syndicale ( UGTT), ainsi que les violences survenues à Chebika (Kasserine) ont ponctué l'année sortante. Et d'ajouter « l'année 2013 en portera sans doute les séquelles ».
Pour l'expert en sociologie politique Belaid Ouled Abdallah, les évènements de Siliana et les agressions contre la centrale syndicale ( UGTT), ainsi que les violences survenues à Chebika (Kasserine) ont ponctué l'année sortante. Et d'ajouter « l'année 2013 en portera sans doute les séquelles ».
Belaid Ouled Abdallah a insisté sur la responsabilité du gouvernement et de l'opposition à mieux gérer les mouvements sociaux et à répondre aux revendications dont en premier lieu le développement, l'emploi et l'égalité des chances, à travers la bonne gouvernance.
L'expert a ensuite évoqué le rôle que peut avoir l'union générale tunisienne du travail en matière de lutte contre le travail précaire et d'amélioration des revenus. Il a mis l'accent sur l'impératif de tenir l'organisation ouvrière loin des clivages politiques.
L'interviewé a déploré l'apparition de groupes armés dans certaines régions et l'échec du mouvement Ennahdha malgré ses références religieuses, à contenir ces jeunes à tendance islamiste.
Pour l'expert, le traitement de ce phénomène demande de mettre au point une approche de développement et une approche sécuritaire, en plus d'une approche religieuse qui œuvrera à diffuser la culture de la modération et à bannir l'extrémisme et la diabolisation d'autrui.
Pour l'année 2013 il a estime, notamment, que la loi portant immunisation de la révolution est de nature à attiser les violences politiques et à affecter le processus électoral dans la mesure où elle privera certains de se porter candidats.
De son coté, le président de la ligue tunisienne pour les droits de l'homme, Abdessatar Ben Moussa, considère que l'adoption de la loi relative à l'instance supérieure indépendante pour les élections et la loi sur la justice transitionnelle ont été le meilleur de 2012. Il a formé le vœu de voir toutes les instances nationales lancées au cours de 2013.
Pour Ben Moussa, l'année 2012 a connu également l'apparition, pour la première fois en Tunisie, de la violence politique.
Il a parlé aussi des agissements des groupes terroristes appartenant à El Qaida dans les régions, appelant à la vigilance, notamment dans les zones frontalières.
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