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Des associations tunisiennes ont appelé samedi à Tunis à inscrire dans la nouvelle constitution le respect des droits humains "dans leur acception globale et universelle", l'abolition de la peine de mort et la criminalisation de la torture.
Ces associations, représentées par la section tunisienne d'Amnesty International, la LTDH, l'ATFD, l'AFTURD et la coalition tunisienne contre la peine de mort, ont indiqué dans leurs interventions à l'ouverture de l'assemblée générale ordinaire de la section tunisienne d'Amnesty International qu'une "coordination inter-associative" sera annoncée prochainement pour coordonner leurs actions en faveur de ces revendications.
Ces associations, représentées par la section tunisienne d'Amnesty International, la LTDH, l'ATFD, l'AFTURD et la coalition tunisienne contre la peine de mort, ont indiqué dans leurs interventions à l'ouverture de l'assemblée générale ordinaire de la section tunisienne d'Amnesty International qu'une "coordination inter-associative" sera annoncée prochainement pour coordonner leurs actions en faveur de ces revendications.
"Nous continuerons notre travail de lobbying et nos actions dans la rue pour demander l'inscription dans la constitution du respect des droits humains, des droits économiques et sociaux et l'abolition de la peine de mort" a soutenu Mme Sondes Garbouj, présidente de la section tunisienne d'Amnesty mettant en garde contre les risques "d'une régression" en matière de respect de la liberté d'expression et d'opinion mais aussi en ce qui concerne les dispositions concernant la peine de mort.
"Nous appelons à la vigilance pour ce qui est de la situation des droits humains.La Tunisie dispose depuis 1992 d'un moratoire permettant de suspendre l'application de la peine de mort mais nous constatons aujourd'hui une régression puisque certains constituants parlent de l'application de la peine de mort dans certains cas" a encore dit Mme Garbouj.
"Il est impératif de dynamiser la coordination entre les composantes de la société civile pour défendre les droits de l'homme dans leur acception globale" a estimé de son coté, le président de la LTDH Abdessatar Ben Moussa.
La lutte est encore longue et difficile pour la défense des droits humains "Mais nous réussirons c'est certain car nous défendons ensemble une cause juste" a pour sa part clamé Mariem Zghidi, représentante de l'ATFD.
Un appel rallié par Samia Letaef (AFTURD) et Habib Marsit (Coalition tunisienne contre la peine de mort) qui ont soutenu que la situation des droits de l'homme en Tunisie est difficile et nécessite une grande mobilisation de la société civile.
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