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M.Abdellatif El Mekki, ministre de la Santé publique, a donné, lundi, le coup d'envoi au démarrage des travaux de construction d'un moulin dans la région de Dahmani (gouvernorat du Kef), pour un coût avoisinant les 13 millions de dinars (MD), dont 4 MD sous forme d'autofinancement.
Ce projet permettra, dans une première étape, d'offrir environ 150 postes d'emploi, dont 28 postes au profit des diplômés de l'enseignement supérieur.
Ce projet permettra, dans une première étape, d'offrir environ 150 postes d'emploi, dont 28 postes au profit des diplômés de l'enseignement supérieur.
M.Néji El Ksouri, propriétaire du projet, a indiqué qu'il prévoit l'extension du moulin, durant les deux premières années de fonctionnement, pour porter le total des investissements à 27 MD.
M.Mekki a indiqué que la réalisation de projets similaires est en mesure de contribuer à l'impulsion de l'emploi dans la région, laquelle « a souffert de la marginalisation, sous l'ancien régime », selon ses dires.
Le ministre a noté que les prémices de l'investissement interne ou externe sont encourageantes, ce qui confirme que la Tunisie « se rétablit peu à peu ».
Et d'ajouter que les grèves et les crimes s'amoindrissent d'un jour à l'autre, grâce au regain de la stabilité dans le pays, et que « les tunisiens cueilleront les fruits du développement dans une période variant entre 5 et 7 ans ».
Mettant l'accent sur la reprise du secteur touristique, le ministre a fait savoir que la plupart des unités hôtelières ont enregistré une augmentation au niveau des réservations, dépassant les 80%, ce qui explique l'accroissement des prix d'hébergement hôtelier dans le pays, au cours de cette période.
M.Mekki a accusé, en outre, le mouvement de 'l'appel de la Tunisie' de « la reproduction du régime de despotisme sous une forme maquillée», indiquant que le parti Ennahdha remportera les prochaines élections comme il en a été le cas lors de celles du 23 octobre 2011.
S'agissant de la corruption, il a expliqué que « suite à la fuite de l'ex-président Ben Ali, une grande partie du système de la corruption a été éradiquée, mais le reste des institutions souffrent encore, à divers degrés, de ce fléau.
Ainsi, le ministre considère qu'"il est indispensable d'assainir l'administration tunisienne des symboles de l'ancien régime et de mettre en place un nouveau système sain".
Babnet/TAP
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