Lors de l'élaboration de cette loi "le département des finances a essayé de concilier, a-t-il dit, les aspects financiers, économiques et sociaux, dans un contexte marqué par la lenteur du rythme de croissance économique, l'accroissement des demandes sociales, l'amplification des dépenses de subvention (sous l'effet de l'envolée des prix des hydrocarbures) et l'aggravation du déficit financier d'un nombre d'institutions de l'Etat".

Selon, M.Hassine Dimassi, les ressources financières supplémentaires fixées par la loi des finances complémentaire à 2,5 milliards de dinars, proviennent principalement des opérations de cession d'une partie des biens confisqués et des réserves provenant de la cession partielle de Tunisie-Télécom.

Ces ressources proviennent également des contributions volontaires d'hommes d'affaires et des ressources fiscales, a-t-il poursuivi, faisant savoir que "le budget suplémentaire a été réparti, moitié-moitié, entre les dépenses de développement et celles de gestion".