C'est vraiment drôle. on est les maîtres de l'esquive.
on comprend bien quand les français disent que le critères de shangai ne les favorisent pas au classement, et cela pour des raisons tangibles (petites tailles des promo dans les écoles d'ingénieurs, recherche répartie sur l'ensemble du pays..). mais la seule raison qui peut expliquer non pas notre mauvais classement mais carrément l'absence de nos universités et écoles d'ingénieurs dans le classement de shangai (oui parce qu'on n'y figure
même pas, sachant que seules les 500 premières institutions sont classées) c'est la médiocrité de l'enseignement, de la recherche, des moyens..
c'est vraiment pathétique d'affirmer que ce classement ne nous favorise pas parce qu'il prend en compte les prix reçus (fields, nobel ou autre). messieurs vous voudraient choisir quoi alors comme critère d'excellence?
le très faible nombre de publications, et de brevets ne révèle que d'un niveau très faible de nos étudiants, même pas capable de se faire publier (et on parle de "lauréats" doctorants et de chercheurs)
parmi les critères du classements de shangai figure la qualité des enseignants. pour avoir passer 2 ans dans la plus prestigieuse prépa de tunisie (ipest) je peux vous dire que le niveau des enseignants frise le ridicule. des soit disant professeurs qui, sauf exceptions, ne savent pas mener un calcul, qui bloquent dès la moindre petite difficulté, qui n'écoutent même pas quand les élèves les corrigent (parce que leur égo monstre ne leur permet
pas) et par dessus tout ils viennent en retard, ne préparent leurs cours, ne corrigent pas les examens...
comme la bien dit "congolais", les profs en tunisie c'est souvent les ratés du système éducatif.
en france pour être enseignant-chercheur, la voie royale c'est de faire ens, qui ne ressemble en rien à nos écoles normales. la difficultés de leurs concours témoigne du niveau des profs.

ne nous voilons pas la face, nous somme loin derrières.

Après un master de recherche j'ai eu le choix entre entamer une thèse ou chercher un job.
mes amis doctorants ne m'ont pas encouragé alors j'ai cherché un job.
en revoyant mes anciens camarades de classe qui ont choisi la recherche je me dis que j'ai pris la bonne décision.
imaginer des gens avec un bac 6 et quelques années en thèse qui vivent avec des "demi contrats" pendant 5 ou 6 ans en espérant passer l'épreuve de l'assistanat sinon tous leurs efforts n'auront servi à rien.
l'argent est la, mais le budget est dans les poches des profs qui ne font rien du tout et qui mettent leurs noms sur les articles de ceux qu'ils encadrent pour toucher les primes lors des conférences.
ce n'est qu'un petit aperçu mais le pire c'est que la plupart de cette recherche n'est pas exploitée. elle finit dans les tiroirs poussiéreux des facs.
coté formation, on fait souvent à l'ancienne. les cours et les méthodes n'évoluent pas. la plupart des profs passent les séances à dicter des trucs théoriques qu'ils ont écrits ou copié depuis des décennies. les travaux pratiques sont la pour corriger des exercices...
pas d'innovation, pas d'esprit critique...
bon j'arrête, je vais même pas parler du nombre d'étudiants par prof et du reste

@ lectrice
oui je suis d'accord avec vous mais lorsque tu ne trouves pas de l'eau distillée ou un filtre, ou même du papier pour l'impression, ...... toute une liste comme si c'est la base dans un labo ou du matérile pour initier.
le problème d'argent pour les autres pays dans les cas des grands projets et d'expériences très délicats mech chewaya maa wala warka.
5ali haka!!!!!!!!!!!!!!

@biologiste
le problème d'argent existe partout même pour les universités mondiales classés. comment ils font alors? en fait l'état encourage les sociétés, les grosses boites, les industriels à inverstir dans les recherches aux universités, ce qui n'existe pas ou très très peu en tunisie et dans les pays arabes. en tunisie on fait des recherches et des programmes d'études totalement déconnectés de la réalité du marché du travail. c'est normal que nous
seront déclassés

En tunisie les meilleurs étudiants réussiront au capes alors que les moins bons font un master puis un peu de chance et beaucoup" d'actef " réussiront au concours d'assistanat et deviendront enseignant au supérieur et vous parler de recherches. malla hia

Nihayetna souda

Ajouter à ça, la non "mise-à-jour" des professeurs. en effet, uns fois le poste est assuré, peu de professeurs cherchent les nouveautés dans leurs disciplines pour les intégrer dans le programme afin de mieux instruire les étudiants.
dans nos cours malheureusement, on trouve beaucoup de théorique et très peu de pratique ce qui nous distance encore plus loin du niveau nord américain (qui est déjà différent du système français)
dommages

Nihayetna zeft

@ biologiste: et moi j'ajoute que le problème d'argent se manifeste aussi lors du recrutement des enseignants universitaires. ils sont prêts à remplacer un assistant ayant 4 années d'expériences en enseignement sup par un autre sans même une moindre expérience (même pas hors enseignement), rien que pour ne payer qu'en demi-contrat ou demi-salaire. alors d'où vont venir les recherches? qui va rédiger des articles? quand les académiques auront
du temps et de stabilité (et équilibre) pour enrichir leurs carrières?
le fait même d'entrer enseigner en ayant connaissance que la durée maximale de son contrat est de 4 ans pendant les quels il devra achever une thèse et passer un concours de plus en plus fermé et "difficile",n'incite pas trop les enseignants, qui vont alors chercher d'autres opportunités pour profiter d'un emploi plus garanti...si ce n'est la fuite vers d'autres pays...
et ils se posent encore la question pourquoi on est aussi arriéré "académiquement" !!

Je suis doctorante et je vois bien que le problème c'est au niveau de l'argent. on n'a pas trouvé même le minimum pour faire nos expériences. on attend parfois et dans la plupart des cas deux ans pour acheter des produits!!!!!
on ne dit rien comment et quoi faire pour obtenir un stage. toute une procédure et parfois, tu peux aller et revenir avec peuuuuuuuuu de résultats. pourquoi? en fait, ils vous donnent un seul mois comme stage, en éliminant le wekend et d'autres types de jours (...), il reste 20 jours!!!
l'argent, on peut le donner aux sportifs, que la plupart des cas n'ont ni niveaux, ni ...., et même n'arrivent pas le minimum. l'argent pour ceux et celles ....
sadkoni wahed men lkahra wdomar eli nchofo fih fi recherches, ybatel men recherche wyartha be ...
donc pour arriver aux critères de ce classement, donnes nous l'argent et voyons qu'est ce que les tunisiens pouvent faire

Nos facultés cherchent la quantité au détriment de la qualité c'est pourquoi sur le marché du travail on trouve plusieurs diplômés mais peu de gens valables.
on est absent du classement shanghaï parce qu’on est moins bien que ceux qui sont présent dans ce classement: c'est simple, non?

Les responsables disent que les critères de classement avantagent la recherche alors que nous on fait plutôt de la formation donc nos diplômes sont bien formés et logiquement sont compétitifs sur le marché de l'emploi et dans les universités étrangères pour faire de la recherche
en somme tout va bien honni soit mal qui y pense

D'abord il faut dire qu'il ya un peu de vrai , c'est que malgré que le classement de Shanghai est le plus crédible mais il est loin d'autres critères à voir , mais l'éducation ça suite l'économie, faire des recherches veut dire qu'il ya des entreprises derrières , des investissements dans des laboratoires ultra-modernes ce qui est inutile pour un pays de tier monde comme la tunisie

J'adore les explications de la presse tunisienne :)
alors si on est en bas du classement c'est parce qu'on est les seuls au monde qui ne trichent pas et c'est parce que les organisations qui font ces classements ne savent pas travailler.
d'ailleurs pourquoi est ce qu'on nous donne pas les chiffres?
en continuant à dire que tout va bien on ne fera que reculer alors que d'autres avancent. le jour ou on parlera des vraies causes on pourra les résoudre. a bon entendeur...

Sobhan rabi, soit que nous serons les premiers dans l'univers, dans le monde, dans le monde arabe, en afrique, au maghreb ou on met en doute la crédibilité de ces organismes.

Ce genre d'explication ne nous fait que réculer, au lieu de chercher les vrai causes du problèmes dans nos universités, on remet en cause un classement mondialement reconnue, c'est à la limite du ridicule...

C'est avec le bon maître qu'on obtiendra le bon élève. il faut durcir les examens de passage et réduire le taux de réussite qui est trop élevé. c-a-d ne laisser passer que les meilleurs. enfin créer des centres de formations professionnelles qui répondent à la demande de l’emploi en tunisie.

C normal car l'education sans recherche n'a pas de sens dans un monde evolutif chaque jour
il ne faut pas aussi oublier que notre systeme educatif etait un systeme selectif c a d l'enseignement superieur pour les elite uniquement or maintenant il est tronformé a 1 systeme quantitatif ou' la performance pour nous est devenue le nmbre des etudiants et non pas la qualité des etudes

"il vaut mieux allumer une bougie que de maudire l'obscurité".