Crise de pouvoir, crise de démocratie.. Le quartet joue avec le feu !

Pour moi, la définition du mot pouvoir, depuis la révolution vit une décomposition. Avant la révolution pouvoir signifiait dictature du parti unique, avec tous les outils et les mécanismes nécessaires pour réaliser les projets du parti unique, les envies de l’homme providentiel, et les projets des familles qui gouvernaient, qu’on pourra les traiter, sans complexe, des familles mafieuses. Depuis 5 ans le pouvoir comme notion, comme outil de
gestion des politiques publiques, comme définition, souffre, et même en crise.. Ceci résulte de plusieurs éléments :
- dont l’inexpérience de la troïka, et que la troïka, elle-même, le reconnait, d’où la participation au dialogue national, lors la transition,
- d’un vouloir de changer qui n’est pas très clair,
- d’une incapacité de convaincre des choix,
- d’une résistance des éléments de l’ancien pouvoir, … et la contre révolution a su bien s’organiser,… La liste reste longue, et même après la fin de la période transitionnelle, la conscience qui gouverne n’est pas dans une logique qui concorde avec la réalité et l’esprit, de l’état des institutions « Dawlate El mouassassates ».

Voilà, la crise de gouverner continue…et la proposition du président de la république, est un nom événement, mais juste des gesticulations malsaines, et même la feuille signée aujourd’hui est un non événement, mais juste un putsch …