Elle a relevé, selon la même source, que cette édition sera une occasion pour examiner les moyens permettant de booster la coopération bilatérale entre les deux pays.

La ministre a proposé de présenter un appui technique au gouvernement tunisien pour la préparation du prochain plan quinquennal de développement (2016-2020), soulignant l'importance de ce plan dans la présentation d'une vision claire aux bailleurs de fonds, s'agissant des besoins du pays et ses priorités pour assurer l'efficacité de l'appui qui sera accordé à la Tunisie.

Pritzker a relevé l'importance que revêt la Tunisie en tant que pays ami des Etats Unis d'Amérique (USA) et sa détermination à l'aider à relever les défis auxquels elle est confrontée.

La rencontre à laquelle a assisté le ministre des affaires étrangères Taieb Baccouche a, également, porté sur le progrès réalisé dans le processus démocratique en Tunisie et les réformes engagées dans plusieurs domaines, outre les paris que le pays est appelé à relever.

Essid a fait savoir que le gouvernement tunisien se penche, actuellement, sur plusieurs programmes de réformes notamment dans le domaine du partenariat des secteurs public et privé (PPP).

Il a, par ailleurs, évoqué les réformes législatives que le gouvernement ambitionne d'introduire dans les domaines de la douane, de la fiscalité et de l'investissement, lesquelles seront présentées à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) en vue de leur mise en oeuvre avant la fin de cette année.

Le chef du gouvernement s'attèle, actuellement, à préparer le plan de développement 2016-2020, rappelant la publication de la note d'orientation publiée au cours de la première moitié du mois de septembre.

Essid a appelé les USA à participer aux travaux du congrès international d'appui à la Tunisie au cours du mois de mars 2016, à poursuivre son soutien financier et technique en plus de l'incitation des hommes d'affaires américains à investir en Tunisie dans les domaines de l'énergie et de l'infrastructure de base.

Il a précisé dans sa réponse à l'interrogation de la ministre américaine relative aux défis auxquels la Tunisie est confrontée que «la sécurité et la paix sociale sont les deux plus grands défis que le gouvernement œuvre à surmonter, suite notamment aux opérations et dernières menaces terroristes ».