Ainsi, les financements octroyés par cette institution, l'un des principaux bailleurs de fonds de la Tunisie, ont ciblé, essentiellement, les domaines de l'électricité, du transport et l'exploitation des eaux.

En tant qu'agence d'exécution de l'aide publique au développement (APD) japonaise la JICA intervient en Tunisie, selon trois modalités à savoir, la coopération financière (prêts, dons), la coopération technique et le programme des volontaires.

En matière de coopération technique 1,300 stagiaires tunisiens ont bénéficié d'une formation au Japon et 600 experts japonais sont venus en Tunisie.

Par ailleurs, plus de 500 volontaires ont été affectés en Tunisie au cours des 40 ans de la coopération Tunisie-JICA et actuellement une dizaine de volontaires se trouvent en Tunisie et déploient leurs activités dans les domaines de la formation professionnelle et de la jeunesse.

Parmi les projets de la JICA réalisés ou en cours de réalisation en cofinancement avec la Tunisie, il y a notamment lieu de citer la centrale électrique à cycle combiné de Radès, le pont de Radès-la Goulette, l'électrification de la ligne ferroviaire de la banlieue sud de Tunis et l'autoroute El Jem-Sfax et Gabès-Médenine.

Il s'agit également du projet de cogestion des pêcheries côtières dans le Golfe de Gabès et du système de contrôle de l'innondation de l'oued Medjerda sans oublier le parc technologique et scientifique de Borj Cédria (gouvernorat de Ben Arous).