Issam Chebbi a noté que la montée des tensions sociales et de la vague des grèves sectorielles et des protestations dans les régions montrent que les Tunisiens ont perdu espoir en l'avenir, à défaut d'une vision gouvernementale claire capable de changer leur réalité et de les rassurer.

Il a insisté sur la nécessité de mettre en place une politique « réaliste » pour traiter d'urgence les dossiers pressants.

Abordant le dossier du terrorisme, Issam Chebbi a noté que « jusqu'à ce jour, la Tunisie n'a pas de stratégie nationale claire pour combattre ce fléau.

Le gouvernement se trouve, simplement, dans une posture de réaction aux agressions terroristes », a-t-il regretté.

Au sujet de la création d'un front démocratique populaire, le dirigeant d'Al Joumhouri a précisé que le bureau politique de son parti se penche sur certains points relatifs à sa structure politique et à ses composantes.

Il a ajouté que plusieurs personnalités nationales contactées ont exprimé le désir de faire partie de la coalition.