Certains se sont plaints de cette situation, surtout qu'ils considèrent que "l'élève est l'otage de choix difficile et ne sait pas comment agir".

D'après le recensement du commissariat régional de l'éducation de Ben Arous, 50 pc de l'ensemble des élèves ont refusé de se rendre à leurs écoles, alors que l'autre moitié a préféré poursuivre les cours d'une façon normale, sans passer les examens", tandis que "certains professeurs ont passé les examens conformément au calendrier", selon une source responsable de la direction régionale de l'enseignement.

Pour leur part, les parents ont accueilli ce boycott avec un profond mécontentement qui, d'après Moomen Ali, "ternit l'image de l'enseignant et fait de lui le prisonnier de revendications matérielles, alors que la mission de l'enseignant est noble et au-dessus de toutes considérations".

De son côté, Mongi Jemli s'est demandé si ce corps de métier est isolé des autres corps qui souffrent, à leur tour, de difficultés matérielles", s'étonnant des "marchandages entre le déroulement des examens et la satisfaction des revendications.

Dans ce sens Sabra Riahi a appelé "à tenir compte de la situation des familles qui multiplient les efforts et subissent de nombreuses dépenses, afin de faciliter les conditions des études de leurs enfants".

Elle a appelé les enseignants " prendre conscience de leur noble mission et de la situation des élèves".