Béja: Appel à la prudence en raison de la hausse attendue du niveau des eaux d'Oued Mejerda

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Tap - Les habitants des localités de Matous (délégation de Medjez-el-bab), Sidi Ismail (délégation de Béja sud) et de la délégation de Testour sont appelés à prendre des mesures de prévention, en raison de possibles inondations, à la suite de la hausse attendue du volume des eaux d'Oued Mejerda, selon les prévisions des structures agricoles dans le gouvernorat de Béja.

"En cas de poursuite de fortes pluies, certains terrains agricoles limitrophes d'Oued Mejerda seront probablement endommagés" a estimé le commissaire régional de l'agriculture Ali Mokni.

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Il a affirmé que le barrage de Sidi Salem (le plus grand barrage en Tunisie) a été fermé pour empêcher l'augmentation du niveau des eaux d'Oued Mejerda.

Le directeur régional de la protection civile, Mounir Riabi, a indiqué, mercredi à l'Agence TAP, que le niveau des eaux de l'Oued Mejerda a atteint 9,15 mètres, précisant que des inondations "ne peuvent avoir lieu que lorsque ce volume atteint 10,77 mètres".

Des quantités de pluies, oscillaient entre 70 et 100 mm, ont été enregistrées mercredi dans le gouvernorat de Béja et ont provoqué des débordements des eaux au niveau de plusieurs oueds et barrages (Oued khalled, Oued Lahmar et barrage Kasseb), ce qui a induit à l'endommagement de certains terrains agricoles dans les délégations de Béja Nord, Béja Sud et Medjez El Bab et à la fermeture plusieurs pistes agricoles et voies routières dans la région.

Il s'agit notamment de la route Hamrounia et Ain Soltane (Béja nord), la route reliant Zeldou (Testour) et Ain Dafali et Dradria (Tibar) et la route nationale n°5 au niveau de Sidi Medien (Goubellat).

Le directeur régional de l'équipement Khaled Latrach a appelé les habitants à ne pas utiliser ces routes à bord de véhicules légers, affirmant qu'aucun glissement de terrain n'a été enregistré dans la région.





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Comments


1 de 1 commentaires pour l'article 100732

Ammar  (Tunisia)  |Vendredi 27 Février 2015 à 00h 50m |           
C'est un total manque de respect que de nommer le mythique et antique fleuve Medjerda par le mot Oued! Il s'agit bel et bien d'un fleuve, le seul fleuve du pays. Un cours d'eau pérenne de 460 Km dont 350 Km en Tunisie qui prend ses sources dans les hauteurs du Constantinois algérien pour se jeter dans la Méditerranée dans le Golfe de Tunis.
Son débit et sa profondeur lors de ses innombrables crues et sorties de lit, malgré les barrages construits, peuvent atteindre respectivement 3.500 m³ par seconde et 15 m, comme lors des crues exceptionnelles de 1973, et prendre ainsi les allures d'un Nil causant des dégâts importants sur son trajet dans les villes qu'il traverse à l'instar de Boussalem, Jendouba et Mdjez El Bab (que Dieu les protège ces jours-ci).
Le lit de notre Medjerda national qui irrigue la moitié du pays est dans une situation écologique catastrophique qui aggrave les dangers des crues et inondations.
Il gagnerait, et le pays avec, à être entretenu, réaménagé et réintégré dans le développement durable, l'agriculture saine et le tourisme écologique en évitant les dangers de l'érosion, l'exhaussement général du lit, l'urbanisme anarchique, l'agriculture intensive et la pollution urbaine et industrielle...
Le Medjerda doit revenir une source d'eau, de vie, de joie, de développement et de richesses pour le Nord Est et ses citoyens à part entière et cesser d'être source de dégâts et de dangers lors de chaque hiver et chaque crue, dans cette région déjà, oh combien! défavorisée.


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