La résolution de la crise Libyenne ne peut être que politique et non militaire, selon la Tunisie et l'Italie

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Tap - Le ministre des Affaires étrangères Taïeb Baccouche et son homologue italien Paolo Gentiloni ont souligné mercredi que la résolution de la crise en Libye ne peut être que politique et non militaire.

A l'issue d'une séance de travail organisée au siège du ministère des Affaires étrangères à Tunis à l'occasion de la visite officielle du ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale en Tunisie, les deux ministres ont estimé que le dialogue et la réconciliation entre les parties en conflit en Libye est la seule issue pour la crise dans ce pays. « On ne peut accepter la division de la Libye », a indiqué le chef de la diplomatie italienne lors d'un point de presse. Et d'ajouter «l'Italie s'engage à respecter les décisions des Nations Unies et à coopérer avec tous les pays occidentaux qui ont des intérêts avec ce pays afin que tous les efforts puissent converger et aboutir à une solution pacifique».

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De son côté Taïeb Baccouche a fait observer que le conflit politique en Libye et l'absence d'un Etat unifié pour l'ensemble du peuple libyen ont favorisé la prolifération du terrorisme qui se nourrit de l'absence de sécurité. « La Tunisie est contre toute ingérence militaire en Libye », a-t-il affirmé, notant que les solutions militaires ne peuvent que compliquer davantage la situation et renforcer les flux migratoires et le terrorisme.

Par ailleurs, les deux ministres ont souligné qu'il a été convenu de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines notamment sécuritaire à travers l'échange d'informations et ce, dans l'objectif de mieux lutter contre le terrorisme qui menace, non seulement la Tunisie, mais toute la région de la Méditerranée, selon Baccouche. Il s'agit également de promouvoir les relations bilatérales dans les domaines économique et social en incitant les hommes d'affaires italiens à investir en Tunisie pour contribuer aux efforts de développement dans le pays.

Dans ce contexte, Paolo Gentiloni a souligné que la réussite du processus politique et constitutionnel en Tunisie est un message important pour les Italiens et les milieux d'affaires dans le sens où ils peuvent bénéficier des facteurs de proximité, de stabilité et d'opportunités d'échange économique et industriel.

S'agissant de la migration, le chef de la diplomatie italienne a signalé que son pays enregistre avec beaucoup de satisfaction l'évolution des rapports entre les deux pays sur cette question. « Les flux migratoires sont stables et réguliers », a- t-il dit.

Pour sa part, Baccouche a estimé que la migration est une question sociale par excellence qui revêt une dimension politique.

En revanche, les deux ministres n'ont pas évoqué la question de l'émigration clandestine et des jeunes disparus en Italie.

Parallèlement à la conférence de presse, des familles de migrants clandestins disparus en Italie ont observé un sit-in devant le siège du ministère des Affaires étrangères pour revendiquer la vérité sur le sort de leurs enfants.





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