La nouvelle société a été créée grâce à une collaboration étroite entre diverses agences gouvernementales tunisiennes et des partenaires financiers tunisiens qui partagent l’objectif commun de doter la Tunisie d’une plate-forme industrielle dans le secteur bio pharmaceutique.

Elle a pour objectif de doter le continent africain et la région du Proche-Orient de moyens technologiques, financiers et industriels susceptibles de leur permettre de faire face aux nouveaux défis qui se posent dans le secteur des soins de santé.

Des banques nord-africaines et européennes, dont la Banque européenne d’investissement (BEI), ainsi que des investisseurs privés tunisiens ont investi environ 60 millions de dinars tunisiens (environ 48 millions de dollars) dans le projet.

Bénéficiaire exclusive de la technologie avancée ProMetic, BioMena sera en mesure de fabriquer des médicaments conformes aux plus hautes normes de qualité.

Son but est de les commercialiser à des prix très compétitifs sur le marché local, dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord et dans certaines régions de l’Europe de l’Est.

Le complexe industriel sera construit sur le Technoparc de Sidi Thabet, près de Tunis, et va employer entre 50 et 100 travailleurs spécialisés qui seront formés au Canada et en Tunisie au cours des deux prochaines années.

BioMena va bénéficier du soutien technologique et commercial de partenaires locaux et canadiens tels que l’Institut de recherche biotechnologique du Conseil national de la recherche du Canada.

La nomination de Farid Ben Osman au poste de directeur général de BioMena a été annoncée au cours de la cérémonie.

Jusqu’à récemment, M. Ben Osman était le directeur général d’Aventis Pharma Tunisie, une filiale de Sanofi Aventis, le groupe pharmaceutique international.

"Ceci marque la naissance d’un projet novateur et de haute technologie qui fait reconnaître la place de ce pays dans notre industrie", a déclaré Majhoub Ameur, le président de BioMena.

"BioMena est un important projet triangulaire Nord-Sud, destiné à servir les pays en développement, a-t-il précisé.
APA