Il refuse de participer à des négociations sur la résolution du conflit avant un cessez-le-feu « immédiat et inconditionnel ». « Il n'y a pas de place pour des discussions en cette triste journée », a-t-il déclaré.
Le président du Parlement libanais Nabih Berri a retiré sa proposition d'échange de deux soldats israéliens enlevés par le Hezbollah.
De son côté, le Hezbollah a promis de punir Israël.

« En dépit de cet incident pénible, je ne demanderai pas aux forces de défense de stopper le feu ou de modifier leurs opérations » a déclaré le Premier ministre israélien Ehud Olmert.

L'Onu a pour sa part condamné le raid israélien à Cana. Le représentant spécial de Kofi Annan au Liban, Soren Jessen-Petersen , a déclaré qu’il était "profondément ébranlé par la mort de dizaines de civils".
En visite à Jérusalem, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice s’est dite "profondément attristée par la perte terrible de vies innocentes".
La Commission européenne a jugé "horrible" la mort des 51 civils et a appelé à un cessez-le-feu "le plus tôt possible".
Le roi de Jordanie Abdallah II a condamné à son tour le raid effectué sur Cana. Il a qualifié ce bombardement de "crime odieux".
Margaret Beckett ministre des Affaires étrangères du gouvernement Blair a qualifié d' "effroyable" et a dénoncé une "tragédie pour les familles et le peuple libanais".

La Tunisie profondément choquée et consternée par l'horrible massacre perpétré par Israël, à Cana, a condamné énergiquement cette lâche agression criminelle, en soulignant que les parties internationales influentes assument la responsabilité d'imposer un cessez-le-feu immédiat.
La Tunisie a réaffirmé sa solidarité active avec le Liban et a appellé la communauté internationale à dépêcher une force internationale de maintien de la paix dans la région sous l'égide des Nations Unies.

Rappelons que ce massacre de cana est le deuxième après celui du 18 avril 1996. Un bombardement de l'armée israélienne tue 102 civils réfugiés dans un camp de casques bleus.