Il a, en outre, offert l'opportunité aux congressistes de passer en revue les principaux problèmes de la région, notamment la marginalisation du secteur des dattes, l'absence des potentialités d'exportation, ainsi le manque d'efforts pour la recherche de nouveaux marchés extérieurs, les limites de la participation du secteur industriel dans le processus de développement, la quasi inexistence des zones industrielles, le commerce parallèle et les problèmes de fiscalité dans certains secteurs.

Les congressistes ont, d'autre part, appelé à l'examen de la possibilité de créer un espace de libre-commerce sur la frontière avec l'Algérie, la révision des délais de remboursement des crédits de certains promoteurs, la possibilité pour des chefs d'entreprises de participer aux foires nationales et internationales, l'accélération de solutions efficaces pour le secteur du transport et le développement de l'infrastructure de base sanitaire de la région.

Dans ses réponses aux interventions, la présidente de l'Union tunisienne pour l'industrie, le commerce et l'artisanat (UTICA), Widad Bouchamaoui, a indiqué que certains problèmes ne concernent pas la région seulement et que l'UTICA essaie de les résoudre avec les ministères concernés.

A l'ouverture des travaux du congrès, Mme Widad Bouchamaoui a mis l'accent sur la nécessité d'établir un climat sain pour l'investissement, à travers la réalisation de la réconciliation nationale qui garantit la dynamisation du rôle des différentes potentialités promptes à aider à l'édification de la nouvelle Tunisie, dans le cadre de la transparence et la tolérance.