«La transition démocratique en Tunisie est un modèle pour d’autres Etats», a affirmé le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, présent à l’ouverture du Sommet.

Le printemps arabe qui a montré que «la répression ne peut être une solution», a soutenu le secrétaire général de l’ONU, a redonné de l’espoir d’autant plus que l’année en cours verra l’organisation d’élections dans près de 25 pays.

M. Ban Ki-moon a souligné, dans ce contexte, «le rôle déterminant des femmes dans la révolution en Egypte et en Tunisie», appelant les pays africains et la communauté internationale à renforcer l’accès des femmes aux organes de décision.

Un hommage appuyé a, aussi, été rendu à la Tunisie par le président du Bénin, nouveau président de l’UA qui a affirmé que les changements intervenus en Tunisie, en Egypte et en Libye constituent «une nouvelle avancée dans le processus de démocratisation amorcé en Afrique depuis les années 1990».

Le nouveau président de l’UA a aussi rendu hommage aux dirigeants de ces trois pays «dans leur marche irréversible vers la démocratie et l’Etat de droit».

De son coté le président de la commission de l’UA, Jean Ping, a salué la révolution tunisienne et le président Moncef Marzouki «qui symbolise, a-t-il dit, le combat pour la liberté dans son pays».

Les soulèvements populaires en Afrique du Nord ont permis d’amorcer «un renouveau politique, économique et social du Continent», a encore soutenu M. Ping.

Des efforts sont déployés en Afrique, a encore dit M.Ping, pour approfondir la réflexion sur les moyens permettant «de renforcer la gouvernance démocratique en tirant les enseignements des soulèvements en Afrique du Nord».