Il n’en fait pas mystère. Le Brésilien Paqueta, sélectionneur de la Libye, estime que le résultat du premier match aura une incidence importante pour la suite du tournoi. « Jouer contre le pays organisateur, dit-il, n’est pas une sinécure. Vous gagnez et vous vous retrouvez en bonne position pour accéder au second tour. Vous perdez et les sorties suivantes sont des matches-couperets ».
Marcos Paqueta s’attend à un match difficile face au Nzalang Nacional qui sera porté par le chœur des 35.000 spectateurs qui seront dans le stade. Une entrée en matière d’autant plus difficile à négocier qu’il avoue ne connaître ni de près, ni de loin, son adversaire dirigé depuis peu par son compatriote Paulo Gilson. « Je ne sais absolument rien de cette équipe, regrette-t-il. L’entraîneur est brésilien, le gardien est d’origine brésilienne. C’est peu pour parler d’eux et de l’équipe.
Sur le groupe A, il reconnaît bien volontiers que les Sénégalais et les Zambiens sont un cran au-dessus mais, « mes joueurs, argumente-t-il, sont animés d’une foi inébranlable. Après tout ce qu’ils ont vécu et enduré pendant l’année 2011, rien de dramatique ne peut se produire. Les événements de Livye ont soudé la solidarité des joueurs et de tous ceux qui les entourent. Chacun est convaincu que la CAN est une opportunité formidable, unique presque de ramener de la joie eu pays et de guérir un peu les blessures subies par la population ».
Le mental a toujours constitué un élément essentiel d’un bon comportement en Coupe d’Afrique. De ce point de vue, la Libye n’a rien à envier à quiconque. Dans un premier match surtout contre le pays organisateur, il faut encore y ajouter des qualités de pur football.