Des slogans ont été scandés pour revendiquer "le départ de l'investisseur et le droit à un environnement propre et sain".
Les protestataires ont estimé que "le propriétaire de l'usine n'a pas respecté les normes sanitaires et environnementales notamment au moment de l'enfouissement des poulets morts, provoquant des mauvaises odeurs. " D'après les protestataires "le propriétaire de l'usine occupe illégalement un terrain du capital foncier de l'Etat d'une superficie de plus 33 hectares, bloquant, selon eux, la réalisation de plusieurs projets dans la zone industrielle de la région".
En réaction à ce mouvement de protestation, le propriétaire de l'usine, Tahar Tlili, a indiqué que le projet de l'élevage intensif des poulets a été réalisé avec l'accord d'une commission nationale après vérification de sa conformité aux normes exigées et l'acquisition d'équipements modernes. Il a ajouté que le projet a reçu l'approbation du ministère de l'environnement.
S'agissant du capital foncier de l'état, Tahar Tlili a affirmé qu'il a loué le terrain de façon légale.
Le propriétaire a indiqué que les tentatives de négociation avec les protestataires n'ont pas abouti, réitérant sa disposition à négocier.
Les protestations avaient commencé vendredi soir avec l'installation par les jeunes de la localité de Lassouda d'une tente à proximité de l'usine.
Ce mouvement de protestation s'est amplifié, samedi, avec le blocage de la RN 13 reliant les gouvernorats de Sfax et Kasserine.
Quatre jeunes ont été arrêté suite à une plainte du propriétaire de l'usine et sept autres au moment de la réouverture de la route.