Le tunisien Hédi Sdiri, président de la Fédération Internationale de la Boxe Arabe a, dans une déclaration faite à l’agence TAP, souligné que ce championnat sera ponctué par 8 combats qui mettront aux prises 16 boxeuses issues de la Turquie, du Maroc, du Surinam, de l’Algérie, de la Jordanie, de la Croatie, du Pakistan, des Pays-Bas, de l’Indonésie, de l’Espagne, de la Syrie, du Liban, des Emirats Arabes Unis et de la Tunisie.

Il a ajouté que sept parmi les 8 confrontations, qui se dérouleront au cours de ce tournoi, auront comme enjeu l’obtention du titre mondial, relevant que quelque 80 pays comptent couvrir cette compétition, que ce soit à travers une transmission télévisée ou via l’Internet.

Il a indiqué, également, qu’en « marge de cette compétition, il sera procédé au parachèvement des procédures inhérentes à la constitution des Unions zonales, régionales et continentales de la Fédération Internationale de Boxe arabe pour les professionnels, après qu’il ait été décidé que le Maroc accueille le siège de l'Union Africaine et les Emirats Arabes Unis celui de son homologue asiatique ».

« La Jordanie abritera, par ailleurs, le siège de l’Union Arabe, et le Bahreïn, l’Union de la région du Golfe », a-t-il encore détaillé.

Il a précisé, à ce propos, que des « efforts intenses sont déployés afin de mettre sur pied une Union maghrébine qui siègera en Tunisie ».

Quant aux chances de Sarra Debbabi dans son combat contre l’espagnole Rodriguez, Hédi Sdiri a estimé que la confrontation sera « difficile », d’autant plus que la boxeuse ibérique est dotée d’une expérience considérable et d’un potentiel indéniable.

Il a, cependant, relevé que « toutes les éventualités sont possibles dans la mesure où ces combats sont tributaires de disponibilité mentale et physique le jour du combat.