La conférence a été ouverte par le ministre de la Culture en présence de l'ambassadrice suisse à Tunis, Rita Adam, la directrice de l'Institut Goethe Tunis, Christine Bohrer, la chargée d'affaires à l'ambassade d'Allemagne à Tunis, Petra Dachtler, la Commissaire d'exposition, Anna Schafroth, le Conservateur du Musée du Bardo Abdessattar Ben Moussa et le fils de l'artiste peintre Louis Moilliet, Pierre Moilliet.

Abdessattar Ben Moussa, conservateur du musée du Bardo, parle d'un «évènement historique» et d'une «chance unique» d'accueillir cette exposition car «ce passage constitue un repère dans l'histoire de l'art plastique contemporain . Pour un musée réputé pour ses oeuvres historiques, organiser une exposition d'art contemporain est une invitation au voyage en Tunisie , lance encore le conservateur du Musée.

Christine Bohrer dit que l'Institut Goethe initiateur de cette exposition a voulu faire des Musées Tunisiens et du Musée du Bardo en particulier, un partenaire à part entière des musées européens . Il est important de recréer l'histoire à travers cette exposition , explique la Suissesse Anna Schafroth qui assure avoir réussi à réunir 32 œuvres, prêtées par des musées et des privés en Allemagne et en Suisse. «Ce qui compte n'est pas la quantité, dit-elle, mais c'est plutôt une lecture nouvelle de ce voyage historique dans l'œuvre des trois artistes.» C'est depuis la Suisse que les trois peintres ont fait le voyage vers la Tunisie en 1914 , mentionne Rita Adam.

Cette exposition donnera l'occasion aux Tunisiens de voir de près les oeuvres des trois artistes, ajoute l'ambassadrice suisse. La Tunisie a laissé ses traces dans la mémoire et les oeuvres des trois peintres , souligne Petra Dachtler qui a largement soutenu l'organisation de cette exposition. Nous sommes heureux d'accueillir cette exposition , dit encore Sakli ajoutant nous sommes très fiers de ce passage des trois peintres qui constitue un grand tournant dans l'histoire des Arts plastiques et de l'aquarelle en particulier.

Le ministre rappelle que des mesures draconiennes ont été prises lors de l'organisation de l'exposition, notamment au niveau du transport des oeuvres qui a nécessité la conjugaison des efforts du ministère de la Coopération Internationale et des douanes avec ceux des ambassades suisse et allemande, initiatrices de cet évènement.