« Solus » de Wassim Ghozlani: Zoom en noir et blanc sur la Tunisie profonde

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Photographe autodidacte, Wassim Ghozlani zoome sur tout ce qui est voué à l'oubli, des lieux racontant une histoire, une vie et un instant perdus.
Des ruines, une maison abandonnée, un nid de cigogne, un château d'eau en plein désert, une ancienne mine et d'autres lieux et espaces que l'œil du photographe capte dans son exposition « Solus » dont le vernissage a eu lieu, samedi vers 17h00, à «Ghaya Gallery», à Sidi Bou Said.
L'exposition se tient du 08 au 21 novembre.

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Dans ses photographies, l'artiste dit jouer « sur les formes et sur les thèmes » entre lesquels il crée une sorte de « dialogue ».

Le photographe s'immerge non dans la beauté du lieu mais dans l'essence même de l'objet qu'il photographie. Il immortalise l'espace avec de gros plans qui invitent le regard à l'évasion. « Une fois, je me suis arrêté devant une maison abandonnée, ça m'a plu ».

C'était le début de l'histoire de Ghozlani avec la photo qui a commencé en 2010 lors de ses voyages à travers la Tunisie.

Ceci l'a inspiré à photographier les lieux isolés et abandonnés pour mémoriser « l'instant, une découverte, un rêve, une histoire ».

Bien qu'ayant exposé une première fois en couleurs, l'artiste préfère beaucoup plus « travailler sur le noir et blanc », car, a-t-il dit, « ça enlève tout caractère temporel » et chacun pourra « mettre les couleurs dans son esprit selon son interprétation ».

Forteresse byzantine près de Hydra à Kasserine, une usine de ciment abandonnée ou une ancienne usine de sardines; Des lieux parfois habituels, parfois étranges qui nous projettent dans l'immensité de la terre et de l'univers.

Chaque lieu raconte son histoire mais aussi l'histoire d'un photographe profondément ancré dans ses racines.

L'objectif de Wassim Ghozlani focalise sur des lieux isolés à travers la Tunisie profonde, mettant toute l'émotion d'un artiste-photographe. Comme cette photo d'un château d'eau à 5 km des frontières tuniso-libyennes. « C'est le néant, le Sahara à perte de vue.

Ce lieu est le point où convergent homme et animal pour avoir de l'eau », explique le photographe.

Les expositions de groupe, il y a participé une trentaine de fois à travers les galeries européennes; Londres, Paris, Espagne... Photographe autodidacte, Wassim Ghozlani est à sa deuxième exposition personnelle après une première ayant eu lieu, en 2012, chez la galeriste Aicha Gorgi. Avant je faisais du graphisme et du design dans une Agence de Com, rappelle-t-il.
En tant que professionnel, ce n'est qu'en 2009 qu'il a intégré le domaine de la photo. « Je vends des tirages, je passe des commandes et je travaille pour des magazines étrangers à qui je réalise des reportages ».

Révolution, architecture et paysages sont des thèmes sur lesquels il a beaucoup travaillé.

Sa passion pour la photo sera couronnée par l'ouverture le 19 novembre de la Maison de l'image qui sera un espace culturel doté d'une galerie d'expositions, une bibliothèque et une salle de projection pour accueillir les artistes et le public.




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