Fares MABROUK: Le NON de l’ISIE

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Par Fares Mabrouk

Mardi 30 septembre 2014, l’Instance supérieure indépendante pour les élections, m’informe de sa décision concernant mon dossier de candidature aux élections présidentielles : elle ne peut le valider.
Le nombre de parrainages exigés par la loi est fixé à 500 signatures d’électeurs par circonscription sur 10 circonscriptions électorales. Dans mon dossier, seules 6 circonscriptions répondent à cette exigence. Il y a insuffisance de signatures sur les 4 autres.
...

1er octobre, répondant à ma requête, l’ISIE me fournit les explications suivantes :
- le nombre d’électeurs qui m’ont parrainé s’élève à 12 512
- le nombre de circonscriptions où 500 électeurs et plus m’ont parrainé n’est que de 6 sur 10 circonscriptions.
Ici s’arrête ma participation aux élections présidentielles de 2014, non sans demander auparavant à l’ISIE, de procéder à la publication dans son rapport final, de toutes infractions ou autres informations constatées dans mon dossier et dont je n’aurais pas été informé.
Je reste convaincu qu’après ces élections, notre peuple ne sortira que plus uni et notre nation plus forte pour construire un avenir meilleur sur la base de programmes de développement avisés et appropriés.

Le NON de l’ISIE
Nuits blanches, milliers de kilomètres parcourus, mille et une vérifications, mille et une validations, l’ISIE a fini par statuer sur ma demande de candidature à l’élection présidentielle. Elle a dit Non. Après trois jours d’échange et de discussion entre mon équipe de campagne et les cadres de l’instance, le dossier de candidature a finalement été jugé insuffisant et ma requête refusée. J’en prends acte. Notre démocratie est fragile. Je ne formerai pas de pourvoi.
Comment tout cela a-t’il débuté ? Quelques semaines en arrière. Le 15 Aout précisément. Après plusieurs mois de réflexion ma décision est prise. Je me présente aux prochaines élections. Frustré que les débats peinent à se détacher du passé, que les discussions se concentrent sur l’écriture ou la réécriture de l’histoire au lieu de construire notre avenir. Je me fais une promesse que je ne cesserai de me répéter chaque fois qu’une décision doit être prise ou une orientation décidée ; je serai utile dans la course et après la course. Je pèserai dans le débat et tenterai de toutes mes forces d’imposer les sujets et projets que je considère essentiels à notre devenir commun. Durant des semaines, je parcours la Tunisie et rencontre des personnes devenus amies. J’écoute, échange et parle d’avenir.

Sept ans plus tôt, je décide d’entamer une transition dans ma vie professionnelle qui allait me mener de Zarzis à Boston, de l’entreprenariat aux sciences politiques. Après dix années passées à gérer des projets de logistique, je décidais de prendre un temps d’arrêt et de postuler à un Master en Sciences politiques et administration publique. Et me voici lancé dans une nouvelle aventure à découvrir les politiques de relance de Singapour à l’Inde, d’Egypte au Ghana, à fréquenter des personnalités politiques, des leaders, des journalistes, de belles rencontres qui me font voir le monde autrement, plus petit, plus concentré, un monde « plat » où tout est possible. D’étudiant je deviens peu à peu enseignant et ne cesse d’entretenir cette relation privilégiée que j’aime avoir avec le monde universitaire et académique.
Transportons-nous quinze années en arrière. En juin 1998, date à laquelle je décide de quitter mon travail de banquier à New York pour retourner en Tunisie et intégrer l’administration tunisienne ; expérience qui allait forger ma vision d’une Tunisie aux institutions lourdes mais présentes et gardiennes de la république.
Comment tout cela a-t’il débuté ? Peut-être même plus tôt, dans la cour de Sadkia face à Si Saidi venu stopper net une petite manifestation à laquelle je tentais de prendre part ou en écoutant mon père me parler de la classe de Ali Belhaouane également à Sadkia ou simplement dans la relation si spéciale que j’ai, comme beaucoup de tunisiens, avec mon pays ; cette terre pleine de vie et de potentiel.
L’ISIE a dit Non. Ce n’est pas le premier acte manqué de mon parcours et certainement pas le dernier. Etre démocrate c’est d’abords apprendre à perdre et surtout faire passer l’intérêt général devant le reste.
Je resterai redevable à celles et ceux qui se sont donnés, sans contrepartie, ni promesse mais avec conviction et volonté. . A eux et à celles et ceux qui ont envie de renouveau, je dis ayez confiance en notre jeunesse, c’est en elle et avec elle que nous allons restaurer l’espoir et bâtir notre devenir commun. Ceci n’est que le commencement.








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Comments


2 de 2 commentaires pour l'article 92446

BenMoussa  (Tunisia)  |Vendredi 03 Octobre 2014 à 15h 39m |           
Il déclare "le nombre de circonscriptions où 500 électeurs et plus m’ont parrainé n’est que de 6 sur 10 circonscription", il veut dire les 10 circonscriptions exigées par la loi électorale
"l'ISIE a dit NON" bien sûr !
Il conclut "Je ne fermerai pas de pourvoi"
Pourquoi pas espèce d'imbécile ?
Pour qui tu nous prend?
Un pourvoi contre l'application de la loi par l'ISIE?
Quelle honte ! ! !

Zorrotunisia  (Tunisia)  |Jeudi 02 Octobre 2014 à 19h 41m |           
EXTRÊMEMENT LAMENTABLE:

Faut-il ajouter au C.V de ce monsieur qu'il est cousin avec Marouane Mabrouk gendre de zaba et l'un des frères DALTONS en empruntant cette nomination à Slim Bagga le journaliste dans l'audace pour comprendre toute l'histoire.

En fait, la réalité de l’histoire c’est que les frères DALTONS ne veulent pas lâcher prise et ils nous balancent leur petit cousin.

VIVE LA TUNISIE BLED EL AJAAB .




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