Le fossé numérique entre les pays riches et les pays en développement reste énorme selon les participants à la 12e Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). C’est ce qu’a constaté jeudi l’envoyé spécial d’APA dans la capitale ghanéenne. « Les informations dont nous disposons révèlent un grand fossé entre les pays riches et les pays pauvres », a déclaré Michael Rawling, Vice- Président de Microsoft. Il a regretté que les pays en développement n’aient pas la capacité d’innover dans les domaines des technologies de pointe. « L’innovation ne suffit pas pour réduire la fracture numérique », a encore dit Rawling qui a appelé les entreprises spécialisée dans les technologies à plus de responsabilité sociale en direction des pays en développement.
Selon le Ministre des communications du Ghana, Benjamin Aggrey Ntim, le fossé numérique entre pays développés et pays en développement est consécutif aux difficultés infrastructurelles du continent africain. « Les gouvernements doivent soutenir financièrement l’installation et l’amélioration des infrastructures », a suggéré Aggrey Ntim qui a révélé que son pays finance actuellement l’installation d’une bande passante pour l’accès universel de ses habitants à l’Internet partout au Ghana.

Aggrey Ntim a indiqué que les technologies de l’information et de la communication peuvent aider à gérer de la crise alimentaire « Une société ghanéenne propose une plateforme qui permet aux agriculteurs d’avoir sur leur téléphone portable les prix des produits », a expliqué le ministre, en guise d’exemple d’application des nouvelles technologies pour le développement humain.