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New York - Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, vendredi, avec 14 voix « pour », un projet de résolution appelant à l’« arrêt immédiat » de l’extension des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Les Etats-Unis n’ont pas opposé de veto et se sont abstenus de voter sur le projet de résolution onusien.
Les Etats-Unis n’ont pas opposé de veto et se sont abstenus de voter sur le projet de résolution onusien.
Cette décision représente pour les Etats-Unis une véritable rupture avec sa longue politique de soutien à Israël aux Nations Unies.
De par le passé, les Etats-Unis ont de nombreuses fois utilisé leur veto en faveur d’Israël, concernant la question israélo-palestinienne.
La décision de l’administration d’Obama est une véritable première dans ce domaine.
C’est également la première fois depuis 36 ans que le Conseil de sécurité adopte une résolution critique envers les colonies israéliennes.
Si plusieurs députés américains avaient averti qu’ils chercheraient à adopter une législation réduisant le financement américain des Nations Unies si la résolution était adoptée, la Maison Blanche, elle, n’a pas hésité a affirmé que la construction de colonies exclusivement israéliennes sur des territoires palestiniens est une véritable entrave à toute solution potentielle au conflit israélo-palestinien.
L’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU, Samantha Power, a déclaré, au moment du vote, que «l’arrêt des constructions des colonies créera un climat de confiance entre les Palestiniens et Israël.»
L’ambassadeur du Venezuela auprès des Nations Unies a également affirmé, lors de la séance de vote, que : « les colonies israéliennes sont illégales et menacent la solution à deux Etats ».
François Delattre, l’ambassadeur de France auprès des Nations Unies, a, quant à lui, estimé, que : « la politique de colonisation d’Israël cherche à mettre les habitants de Cisjordanie et de Jérusalem-Est devant le fait accompli».
Le président américain élu Donald Trump a tenté d’intervenir sur la question après que ses conseillers ont été contactés par des responsables israéliens, d’après des médias américains.
« Concernant les Nations Unies, les choses seront différentes après le 20 janvier » a affirmé Trump, après l’adoption de la résolution, en faisant référence à la date de sa cérémonie d’investiture.
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