«L’heureuse information, l’excellente information qui me fait submerger d’une vague immense d’espoir est qu’un grand changement se déroule dans le Monde arabe », a-t-il poursuivi.

C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, mercredi, par le cabinet du Premier ministre israélien et dont Anadolu a eu copie.

«Ce changement consiste à ce que nombre de pays arabes considèrent qu’Israël n’est plus un ennemi mais plutôt un allié, voie un allié dynamique, dans leur combat contre le terrorisme islamique, l’Islam radical, que cela soit sous la conduite de l’Iran ou l’égide de Daech », ajoute le communiqué.

De nombreux médias israéliens et arabes avaient évoqué récemment l’existence de contacts secrets entre Tel-Aviv et plusieurs capitales arabes.

Netanyahu a relevé que « l’équation de la réalisation de la paix dans la région a changé », dès lors que ce n’est plus la paix avec les Palestiniens qui aboutira à la paix avec les Arabes mais plutôt « le contraire ».

«Ce ne sont pas les Palestiniens qui réaliseront la paix avec le monde arabe élargi mais plutôt le rapprochement avec le Monde arabe qui aboutirait à la prévalence de la paix avec les Palestiniens », a-t-il poursuivi.

Netanyahu a relevé que le président palestinien Mahmoud Abbas continue à rejeter l’existence de « l’Etat juif », essence même du conflit, selon lui.

«Ce n’est pas seulement Hamas [qui refuse] mais aussi le président Abbas », a dit le Premier ministre israélien.

Le président italien achève, mercredi soir, sa visite, entamée samedi, dans la région, au cours de laquelle il a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas à Bethlehem en Cisjordanie occupée, hier mardi.