Alger critique les deux poids deux mesures dans le traitement international du terrorisme

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AA / Alger - Le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats Arabes, Abdelkader M’sahel, a souligné, mercredi, que la lutte contre le terrorisme à l’échelle internationale ne doit pas être guidée par la logique des deux poids deux mesures.

M’sahel s’exprimait, mercredi, à l’ouverture d’un atelier international organisé, à Alger, à l’initiative du ministère algérien des Affaires étrangères, sur le thème «Rôle d la démocratie dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme».

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«Si la démocratie joue un rôle décisif dans la lutte contre le terrorisme au plan interne, il n’en demeure pas moins que la lutte contre ce fléau ne doit pas être soumise à l’échelle internationale à la logique des deux poids deux mesures dans la détermination de la notion de terrorisme», a dit le ministre.

M’sahel a critiqué également les "politiques d’ingérence qui causent l’anarchie et l’instabilité, servant ainsi les groupes terroristes".
L’Algérie réclame depuis plusieurs années une définition unifiée du terrorisme et rejette toute intervention étrangère dans les affaires des pays sous la couverture de la lutte contre le terrorisme.

Le haut diplomate algérien a fait observer que «les phénomènes du terrorisme et de l’extrémisme n’ont pas de religion, ni de patrie, encore moins de frontières. Ces phénomènes impliquent une lutte commune et la démocratie a un rôle de premier plan dans ce cadre».

«L’Algérie a surmonté la tragédie vécue au cours de la décennie des années 90 étant convaincue que la voie démocratique pluraliste est la réponse effective pour faire face au terrorisme », a-t-il poursuivi.

Et le ministre de poursuivre : «Le président Abdelaziz Bouteflika a déclaré à son arrivée au pouvoir en 1999 qu’il appartient à l’école démocratique et cette conviction a été concrétisée en plusieurs mesures politiques prises par l’Algérie pour surmonter la crise ».

M’sahel faisait allusion à la loi sur la concorde nationale de 2005 promulguée au terme d’un referendum populaire, et qui a contribué à la capitulation de milliers d’éléments armés des montagnes et du maquis en contrepartie d’une amnistie conditionnée par les autorités.

De son côté, le président de la délégation de l’Union africaine participante à l’atelier a souligné que la « communauté internationale doit prendre comme modèle l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme ».




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