Ces chiffres confirment ceux donnés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), au lendemain de la réorganisation partielle de la présidentielle de mercredi dernier.
La Cour constitutionnelle avait ordonné, il y a près de deux semaines, la réorganisation du scrutin du 10 avril dernier dans 13 bureaux saccagés à Anjouan, une des quatre îles de l'archipel des Comores.
Aucune réaction n'a été enregistrée, dimanche jusqu'à 11H30 GMT, de la part de Soihili, qui avait contesté les résultats issus du scrutin du 10 avril dernier.
Peu après la proclamation des résultats, dimanche, des centaines de Comoriens ont fêté la victoire d'Assoumani, dont l'investiture est prévue le 26 mai.
Des foules en liesse ont ainsi envahi les rues de Moroni et d'autres localités de la Grande Comore.
Tous les candidats à la Présidentielle comorienne étaient exclusivement issus de cette île, la plus grande de cet archipel de l'Océan indien, ainsi qu'en dispose la Constitution qui établit une présidence tournante par île.
En 2001, Assoumani qui avait pris le pouvoir à la suite d'un coup d'Etat (1999), avait fait signer les Accords de Fomboni (capitale de l'île comorienne de Mohéli), à l'origine de ce système de présidence tournante. Il fut par la suite élu président de l'Union des Comores, de 2002 jusqu'en 2006.