«Nous n’avons pas abandonné nos droits. Nous avons rendu aux autres [les Saoudiens] leur du. Tous les documents prouvent et attestent que les îles de Tiran et de Sanafir sont saoudiennes», a-t-il, notamment, dit.

Al-Sissi a critiqué le refus et la polémique soulevée dans la rue égyptienne par la cession des deux îles à l’Arabie Saoudite, estimant à ce propos que «la manière avec laquelle la question des deux îles est traitée affaiblit la position de l’Egypte».

Il a poursuivi son propos en indiquant que «la direction politique égyptienne avait deux options concernant les îles: soit gérer une crise avec l’Arabie Saoudite, soit lui rendre son territoire et son droit».

«Nous n’agressons personne. Nous ne cédons nos territoires à personne comme nous ne spolions les territoires de personne», a-t-il lancé.
Le président égyptien a cependant nuancé son discours en rappelant que «l’application de l’accord de délimitation des frontières maritimes avec l’Arabie Saoudite est tributaire de l’approbation du parlement».

«La chambre des députés débattra de cette convention et c’est à elle de l’adopter ou pas», a-t-il dit.

D’une superficie de 80 Kilomètres carrés, l’île de Tiran est située à six kilomètres du littoral Est de la péninsule du Sinaï, à l’entrée du détroit du même nom, qui sépare le golfe d'Aqaba de la Mer Rouge.

L’île de Sanafir est située à l’est de l‘île de Tiran et est d’une superficie de 33 Kilomètres carrés.