Algérie : Le Parlement approuve l’amendement constitutionnel

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- Alger - Le Parlement algérien a approuvé, dimanche, à la majorité, un amendement constitutionnel proposé par le président Abdelaziz Bouteflika, lors d’une session extraordinaire boycottée par la plupart des blocs de l'opposition.

L’amendement a été voté en séance plénière, au Palais des congrès à l'ouest de la capitale. Il a récolté en sa faveur 499 voix, alors que 16 députés se sont abstenus, et 2 parlementaires ont voté contre le projet.

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Conformément à la Constitution algérienne, l’adoption d’un projet d’amendement constitutionnel nécessite l’obtention de 455 voix des députés du Parlement qui compte 606 sièges.

Le président du Parlement, Abdelkader Bensalah, a annoncé que le parlement a approuvé le projet d'amendement constitutionnel.

Pour sa part, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika a déclaré, dans un message adressé aux membres du Parlement, après le vote : « c’est une journée historique, l’Algérie est entrée dans une nouvelle ère politique et constitutionnelle ».

89 députés de l'opposition ont boycotté la séance, marquée par la participation de 517 parlementaires, sur un total de 606.

Le plus grand bloc de l'opposition a boycotté la séance consacrée au vote sur l'amendement constitutionnel, considéré comme « non consensuelle et ne servant pas le peuple algérien », comme indiqué dans de précédentes déclarations.

L’amendement constitutionnel fait de la langue amazighe est « une langue nationale et officielle» au même titre que la langue arabe.

L’article 74 prévoit la limitation du nombre des mandats présidentiels à deux uniquement.

Sur un autre plan, l’amendement prévoit la création d’une «instance supérieure permanente et indépendante» de contrôle des élections, qui sera présidée par une personnalité indépendante.

L’article 51 de l’amendement constitutionnel, interdisant aux binationaux l’accès aux hautes fonctions de l’Etat, a suscité une vive controverse.
Le parti du Front de Libération National (au pouvoir)a réclamé des modifications à cet égard, considérant que l’article en question « interdit à des compétences algériennes émigrées, de servir leur pays dans l’avenir ». Des organisations représentants les Algériens de l’étranger s’y sont également opposées.
La présidence algérienne a affirmé, à cet égard, qu’une loi délimitera précisément les fonctions qui seront interdites aux binationaux. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, avait précédemment déclaré, à ce sujet, que seuls les postes liés à la sécurité nationale sont concernés.

AA/Babnet






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