« La décision de grève intervient en réaction au refus de la délégation de la Fédération tunisienne des directeurs des journaux de toute augmentation salariale, sous prétexte de difficultés financières rencontrées par les établissements privés de la presse écrite », a-t-il indiqué.

« L'augmentation des salaires, selon la Fédération, dépend du règlement des problèmes auxquels fait face le secteur dont la publicité publique et les abonnements avec les établissements et les administrations publics », a-t-il ajouté.

Tout en revendiquant tout au moins une majoration de 6% et une indemnité de transport de 10 dinars, le Syndicat général de l'information se dit prêt à soutenir la Fédération tunisienne des directeurs des journaux et à en défendre les revendications légitimes notamment la création d'une agence de publicité publique, a-t-il poursuivi.

Un accord-cadre avait été signé, en mai 2014, entre la Centrale syndicale et l'Union tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA) sur le démarrage des négociations salariales au titre de l'année 2014.

A noter que le secteur de la presse écrite n'a bénéficié d'aucune augmentation salariale, depuis 2012.