M.Khoja estime que de grandes perspectives sont ouvertes aux étudiants de la spécialité de finance islamique d'autant plus que le Maghreb arabe aura besoin, durant les rochaines années, de 20 mille spécialistes dans ce domaine alors que la région du Golfe va offrir 30 mille emplois contre une demande en spécialistes estimée à 40 mille en Malaisie durant les 10 prochains ans.

Les actifs de la finance islamique pourront atteindre, au prochain quinquennat, 5 mille milliard de dollars US, selon les prévisions mondiales.

Les enseignants et formateurs devront être formés et sont appelés à simplifier l'information concernant la finance islamique aux étudiants désireux de se spécialiser dans ce domaine, a préconisé le premier responsable de la Banque Zitouna.

De son coté, le président de l'Université Zitouna, Hichem Grissa a précisé que cette rencontre jette la lumière sur les aspects généraux de l'enseignement de la finance islamique à travers des ateliers qui discutent de sujets tels que l'économie islamique, l'assurance "Takaful" et la comptabilité islamique.

La Tunisie, qui s'apprête à lancer des sukuks islamiques, compte deux banques spécialisées dans les services de la finance islamique outre des compagnies d'assurance Takaful et des fonds islamiques.

Selon le ministre des Affaires Religieuses, Mounir Tlili, la Finance islamique pourrait aider le monde à éviter les risques d'effondrement des marchés financiers et les crises financières telles que celles qu'a vécues le système bancaire conventionnel durant les années écoulées.