L'Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) avait décidé d'interdire les observateurs de rester dans les cours des centres de vote "pour garantir le bon déroulement des opérations électorales et éviter tous soupçons dans la conformité aux règles et tout éventuel impact sur le déroulement du scrutin".

D'après M.

Aouadi, "l'absence de représentants de la société civile dans certains bureaux de vote pourrait nuire à la transparence et à la crédibilité de l'opération électorale". "Ceci pourrait susciter aussi des réactions concernant les résultats des scrutins, d'autant plus que certains ont déjà exprimé des craintes à ce sujet avant même le démarrage des opérations de vote", a-t-il développé.

Il s'est dit, par ailleurs, "étonné de cette exclusion", surtout que les observateurs avaient participé au contrôle des élections législatives et du premier tour de la présidentielle, et avaient observé plusieurs dépassements.

Selon lui, "I Watch" n'est pas parvenue à contacter ni l'ISIE, ni ses filiales dans les différentes régions du pays pour des explications".