Les députés de la Constituante préconisent « l'arme du Boycottage » en solidarité avec Gaza

<img src=http://www.babnet.net/images/5/palestine.jpg width=100 align=left border=0>


Tap - Des députés de l'Assemblée nationale constituante (ANC) ont appelé, dès l'ouverture de la séance plénière de ce lundi, à recourir à l'escalade dans les modes d'expression de la solidarité avec la population de la Bande de Gaza face aux agressions sionistes ininterrompues.

Ils ont préconisé l'utilisation de « l'arme du boycottage » contre toutes les sociétés qui traitent avec l'entité sioniste ou qui investissent dans les colonies de peuplement.

...

Les députés ont également appelé à se joindre à la campagne internationale de boycottage des produits de l'entité sioniste et des pays qui le soutiennent, réclamant la promulgation d'une loi criminalisant la normalisation avec Israël.

Dans un Hémicycle pavoisé de drapeaux tunisiens et palestiniens, le député Mongi Rahoui a demandé de hâter la procédure d'examen de la loi « sur la normalisation » et « d'inviter les parlements arabes à en faire de même ».

De son côté, le député Béchir Nefzi a plaidé pour l'envoi d'une délégation parlementaire officielle à Gaza et aux frontières de ce territoire avec l'Egypte, en même temps que l'acheminement d'une aide urgente constituée de médicaments et de vivres.

Ouverte par la récitation de la Fatiha à la mémoire des martyrs des bombardements israéliens, qui se sont poursuivis ce lundi pour le 7e jour consécutif, la séance a été marquée par des interventions condamnant avec force les crimes de l'entité sioniste et le terrorisme qu'elle exerce sur les populations civiles de la Bande de Gaza.

Plusieurs députés ont demandé qu'une séance plénière soit spécialement consacrée à la guerre menée par Israël « contre des civils innocents de la Bande de Gaza » et à l'activation des mécanismes de solidarité avec le peuple palestinien martyrisé.



   تابعونا على ڤوڤل للأخبار

Comments


3 de 3 commentaires pour l'article 88564

Nouri  (Switzerland)  |Mardi 15 Juillet 2014 à 12h 12m |           
البداية بكربول

Bardo_tounes  (Denmark)  |Mardi 15 Juillet 2014 à 00h 10m |           
نواب وسياسيين واحزاب يجب محاسبتهم , ويجب ان يصرحوا باملاكهم ومالهم .
اني اراهم في ضلالة سنتهزون الفرضة ويجمعون المال وهو مال الشعب .
فلا ينفعون البلاد بشئ الا التبذير والركوض وراء المصلحة.

Mandhouj  (France)  |Lundi 14 Juillet 2014 à 20h 14m |           
De la violence


Violence en Israël et en Palestine ! Mais de quelle violence s’agit-il ? On peut compter les coups, énumérer les diverses attaques, entre les roquettes envoyées de Gaza et les bombardements de l’armée israélienne sur Gaza, et chercher les responsables.
On peut condamner l’enlèvement et l’assassinat de trois jeunes Israéliens et déplorer le meurtre d’un jeune Palestinien par des "extrémistes juifs".
On peut, comme l’a fait le monsieur de l’Elysée, exprimer son soutien à Netanyahou contre l’agression du HAMAS.
Tout cela permet d’oublier les raisons de la violence.
La violence, c’est d’abord la destruction de la société palestinienne et les diverses formes qu’elle a prise depuis la conquête sioniste jusqu’à l’occupation actuelle, depuis l’expulsion des Palestiniens de la Palestine transformée en Etat d’Israël jusqu’à l’annexion rampante que constitue le développement des implantations israéliennes en Cisjordanie.
La violence c’est le refus israélien de reconnaître les droits des Palestiniens considérés comme un obstacle à la constitution de cet Etat déclaré "juif et démocratique" comme pour mieux affirmer que cet Etat ne peut être démocratique que s’il est débarrassé de la partie indésirable de sa population, les Palestiniens.
La violence c’est cette politique d’Apartheid dont l’objectif premier est d’amener les Palestiniens à partir pour ne plus encombrer l’Etat "juif et démocratique".
A la répression quotidienne infligée par l’Etat d’Israël aux Palestiniens à travers les check-points, les refus de permis de construire, les destructions de maisons, les emprisonnements arbitraires, le Mur de séparation et autres brimades, s’ajoute, quand le gouvernement israélien le juge nécessaire, des agressions armées comme les bombardements périodiques de Gaza ou les assassinats ciblés, une façon de contourner la peine de mort qui n’existe
pas en Israël.
Il devient alors facile, pour l’Etat d’Israël et ceux qui le soutiennent, d’appeler terrorisme toute forme de résistance à l’oppression, une façon de renverser les rôles pourrait-on dire, une façon aussi de jouer la fausse symétrie entre une armée puissante et des résistants utilisant les moyens dont ils disposent pour s’opposer à l’oppression. Et c’est cet Etat oppresseur qui apparaît alors, auprès de ses amis, comme un petit Etat agressé par
ceux qu’il opprime. C’est cela que voulait dire le monsieur de l’Elysée lorsqu’il téléphonait à son ami Netanyahou pour l’assurer de son soutien contre l’agression du HAMAS.
Il faut pourtant noter un fait nouveau, peut-être le plus important aujourd’hui. Des roquettes peuvent atteindre les grandes agglomérations israéliennes, Jérusalem, Tel-Aviv et même Haïfa, une façon pour les Israéliens de prendre conscience que la guerre n’est plus à sens unique.
Même si les bombardements israéliens sur Gaza restent plus meurtriers et si les roquettes palestiniens apparaissent dérisoires face à la puissance de feu israélienne, reste que le territoire israélien n’est plus à l’abri de la guerre. Une façon pour amener les Israéliens à comprendre que la guerre n’est pas à sens unique et que les Palestiniens existent.
On peut y voir la réponse des Palestiniens au refus israélien de les reconnaître en tant que Palestiniens, à la fois réponse existentielle et réponse au silence de ce qu’on appelle la communauté internationale incapable d’amener l’Etat d’Israël à mettre fin à la violence qu’il exerce contre les Palestiniens.

Rudolf Bkouche
Nabil El Haggar


babnet
All Radio in One    
*.*.*