Tunisie: 3 millions de dollars de perte à cause de la grève de la Sonatrak

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Communiqué de Presse - Le blocage de la société Pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique Petrofac, continue.
Contrainte d’arrêter depuis plus qu’une semaine sa production sur son site de Kerkennah, suite à une grève sauvage décrétée par le syndicat des marins de la Sonotrak (Société Nouvelle de Transport de Kerkennah), Petrofac est encore prise en otage.

Face à l’impossibilité d’évacuation des quantités produites de condensat (produit associé au gaz), à cause d’une grève qui n’a rien à voir avec Petrofac, et qui n’a fait que la prendre en otage ; et puisque les cuves de stockage sont pleines et ne peuvent plus absorber de nouvelle quantité de ce produit, la direction ne peut en aucun cas reprendre sa production.
...

Cet arrêt de la production de Petrofac, qui produit 12,5% de nos besoins en gaz l’a privé de produire, des quantités avoisinant le million de m3 de gaz par jour.
Il a couté jusqu’à présent des pertes de l’ordre de 3 millions de dollars essentiellement à l’Etat tunisien qui possède 55% de Petrofac et qui bénéficie en plus des impôts sur les ventes de la société.
Ceci sans parler du fait que cet arrêt de la production de Petrofac, qui ravitaille en gaz, la centrale de connexion de la STEG à Aïn Turkia dans la région de Sfax a obligé la société Tunisienne d’électricité et du gaz de se ravitailler en Algérie pour assurer ses besoins pour la production de l’électricité, en cette période de canicule.
Néanmoins malgré toutes ces pertes, qui menacent les intérêts de l’Etat, les autorités continuent à traiter ce blocage avec une passivité étonnante qui ouvre la porte à de nombreuses spéculations sur les réelles intentions de certains responsables..




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Comments


3 de 3 commentaires pour l'article 87918

Lechef  (Tunisia)  |Mardi 01 Juillet 2014 à 08h 29m |           
Bien que PETROFAC semble être gérée de façon anarchique - comme la majorité des sociétés tunisiennes - à cause de son département de RH qui s'attelle à des moyens de communication et de traitement de l'information et des dossiers qui date du 18 siècle et qui utilise son pouvoir de décision de recrutement du personnel de façon aberrante encore basée sur '' ben ammis - des connaissances - bref du piston - ........
Malgré ces anomalies majeures qui ont tendance à créer la gabégie avec cette mauvaise , il est inconcevable d'aboutir à des grèves avec un manque à gagner qui risque de créer le désastre matériel de toutes les structures intervenantes et ilo faut lutter avec force contre ce grave fléau

Expatjaloux  (United Arab Emirates)  |Lundi 30 Juin 2014 à 20h 04m |           
En Tunisie, la pratique normale c'est d'etre en greve et l'exception est de faire son travail honnetement. Meskina Tounis. Le conards de UGTT!!!

Dorra  (Italy)  |Lundi 30 Juin 2014 à 13h 47m |           
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