La séance de négociation avait regroupé les représentants du ministère et ceux du syndicat général de la culture relevant de l'Ugtt et de l'Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (Amvppc).

Dans une déclaration à la presse, devant les agents du ministère de la Culture rassemblés à l'intérieur du patio du ministère, sous un soleil de plomb, le ministre de la culture a expliqué les raisons pour lesquelles son département demande un délai supplémentaire de trois semaines. "On a estimé que trois semaines est une période logique du fait que certaines revendications nécessitent une réponse des institutions concernées, d'autres sont d'ordre structurel", estime Sakli dans une déclaration à la TAP à l'issue de la conférence de presse. "J'ai choisi de répondre en une seule fois aux 43 revendications et d'avoir la possibilité d'examiner lesquelles des revendications sont réalisables et celles qui requièrent un peu plus de temps pour être exécutées", a encore expliqué le ministre.

M.Sakli a particulièrement insisté sur la question de la privatisation des sites et monuments archéologiques. "La sélection des projets concernés sera décidée en concertation avec un comité spécialisé sous la supervision de l'Institut National du Patrimoine (INP)", a affirmé le ministre. "Il n'y aura aucune décision de licenciement", a-t-il encore assuré.

Les structures syndicales, représentées par Meftah Ouanassi, président du syndicat général de la culture relevant de l'UGTT, ont opposé un refus à la trêve demandée par le ministère de tutelle. "La grève se poursuivra demain par un rassemblement devant le siège de l'Ugtt et jusqu'à vendredi devant les sièges des structures régionales de la culture", a confirmé à la TAP, le responsable syndical.