''L'absence de lois claires entrave le développement de la finance islamique''(Jaloul Ayed)

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Tap - L'absence de lois claires et adéquates, constitue la principale entrave au développement de la finance islamique, en Tunisie, a affirmé l'ancien ministre des finances Jaloul Ayed.

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Intervenant, lundi, au cours d'une conférence sur «l'écoulement des produits de la finance islamique : défis et opportunités», il a rappelé l'intérêt accordé par les institutions financières internationale aux produits de la finance islamique, lesquels ont enregistré une hausse annuelle de 20%, contre 10% pour les produits bancaires traditionnels.
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Lors de cet évènement, organisé par l'institut islamique de recherche et de formation et l'institution internationale de finance islamique EL Cafi, Ayed a appelé les structures spécialisées en finance islamique à cibler les PME qui constituent 90% du tissu économique du pays. Il a ainsi recommandé aux structures de financement islamique de diversifier leurs produits et à d'axer leurs interventions sur les financements à moyen et long termes des projets d'infrastructure.

Ayed a, dans le même cadre, évoqué l'absence d'un marché alternatif spécialisé en finance islamique qui fournirait aux investisseurs la liquidité nécessaire et leur permettrait de vendre leurs obligations.

L'ancien ministre a expliqué que, d'après les agences de notation internationales, la Tunisie ne peut émettre des sukuks islamiques compte tenu de sa situation financière et de sa notation.

L'orateur a indiqué qu'il aurait été possible pour le gouvernement tunisien d'adapter une partie de l'emprunt obligataire national à la finance islamique, de manière à améliorer l'adhésion des tunisiens à la souscription.

L'expert en finances au sein de l'institution El Cafi, Mohamed Nouri a déclaré, à l'agence TAP, que la finance islamique ne représente que 2% tant pour l'économie mondiale que celle nationale, soit l'équivalent de 2 trillions de dollars au plan mondial.
Il a fait savoir, en marge du séminaire, que l'institution El Cafi, créée en 2010, en vertu d'une convention de coopération conclue entre celle-ci et l'institut islamique de recherche et de formation, relevant de la banque islamique de développement (BID), oeuvrera à transférer les expertises de la BID, dans le domaine de la finance islamique, vers la place financière tunisienne.

El Cafi, organisera, par ailleurs, en vertu de la convention, des sessions de formation et de mise à niveau au profit des cadres financiers tunisiens dans les différentes banques et ce, indépendemment de leur système financier (traditionnel ou islamique).

Ladite institution a assuré, selon Nouri, la formation de 400 cadres bancaires en Tunisie depuis la période après- révolution jusqu'à ce jour.




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Comments


3 de 3 commentaires pour l'article 86711

Antontchekhovbn  (Tunisia)  |Mardi 10 Juin 2014 à 15h 06m |           
Je me demande est ce que les banques islamiques assurent leurs locaux, les tierces personnes, leurs parcs voitures etc... ou pas dans l'affirmative, est ce normal, c'est contre les principes islamiques, alors, une réponse convaincante?

Generalcapitain  (Tunisia)  |Mardi 10 Juin 2014 à 08h 30m |           
La finance islamique contrairement à ce que croyaient beaucoup, représente un système créatif des chances de travail et de développement de l’économie; contrairement au système bancaire traditionnel qui veille à enrichir les riches et appauvrir les pauvres. J'espere qu'il prend du marché en tunisie, il faut voir comment certains pays ont profité de ce systeme ( malysie, turkie, ...)

Dorra  (Italy)  |Lundi 09 Juin 2014 à 17h 33m |           
Mais arretez un peu avec ces foutaises, l'argent n'a pas d'odeur, ni de couleur, ni de nation, ni de religion, ni de race.
Les affaires et la speculation se sont faites depuis la naissance des religions, alors cette trouvaille de la finance islamique n'est qu'une autre manière de s'enrichir sur le compte des zwawla, des démunis et des damnés au nom de allah.
Un credit de 1000 , c'est un credit pour te procurer une voiture, une maison ou tout autre bien, au bout d'un nombre d'années tu le payes 1000 150 comme interets, ces interts ne peuvent jamais prendre un aspect halal s'ils sont imposés par une banque islamique.
Yezzouna min al nifaq


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