Remise des prix du Concours du meilleur habit traditionnel masculin et des Olympiades du Tapis

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Tap - Les prix des concours de création, organisés en marge de la 31ème édition du Salon national de l'artisanat qui s'est tenue du 25 avril au 4 mai 2014, au Parc des Expositions du Kram, ont été distribués, dimanche, lors d'une cérémonie présidée par la ministre du commerce et de l'artisanat, Najla Harrouche Moalla.

Le premier prix du concours de l'authenticité et de la qualité dans la conception du costume traditionnel masculin « Jebba » (d'une valeur de 3 mille dinars) a été décerné à l'artisan Mohamed El-Makni (64 ans) du gouvernorat de Tunis, pour son costume traditionnel "Jebba Khamri", en tissu de laine et soie, composé de plusieurs pièces (jebba, "farmla" ou gilet, et pantalon court).
Pour le lauréat, cette consécration est le couronnement de 40 années de métier.
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Quant au premier prix des "olympiades du tapis" (d'une valeur de 3 mille dinars) attribué à l'artisane la plus rapide dans le tissage de tapis, il est revenu à Ahlem Ben Hattab, 26 ans, originaire du gouvernorat de l'Ariana, pour un tapis Kairouanais noué à la main en pure laine, aux couleurs Marron et Beige, sur fond blanc.

Ahlem Ben Hattab qui pratique le tissage depuis l'âge de 15 ans, a pu réaliser son tapis en 6 jours (environ 46 heures).
Le prix de la qualité (d'une valeur de mille dinars) a échu à Houda Amdouni, du gouvernorat de Béja.
Par ailleurs, un hommage particulier a été rendu au maître artisan Ali Dabbous du gouvernorat de Kairouan pour sa contribution à la promotion de la vannerie.

Une quinzaine d'artisanes et artisans ont participé à ces compétitions nationales, après une sélection au niveau régional.
A travers ces concours, organisés à l'initiative de l'Office National de l'Artisanat (ONA) et de la Fédération Nationale de l'Artisanat (FNA), un hommage est rendu aux maîtres artisans qui continuent à exercer leurs métiers dans le respect des normes techniques les plus rigoureuses et contribuent à pérenniser un savoir-faire ancestral, soulignent les organisateurs.

Intervenant lors de la cérémonie de remise des prix organisée à la clôture du salon, la ministre du commerce et de l'artisanat, Najla Harrouche Maala, a mis l'accent sur le rôle de l'Etat dans la sauvegarde du secteur artisanal, dont certaines activités sont menacées de disparition, du fait de la prolifération de la contrefaçon, des problèmes de commercialisation et du manque de formation dans diverses filières artisanales, précisant que le ministère va mettre en application la stratégie de promotion de l'artisanat, déjà mise en place, à travers le développement des capacités techniques des artisans et la promotion des produits artisanaux sur les marchés extérieurs.

Au sujet de la lutte contre la contrefaçon et la contrebande, elle a fait savoir que le ministère va renforcer le contrôle douanier et lancer prochainement un programme national de lutte contre le commerce parallèle.

La 31ème édition du salon national de l'artisanat a enregistré cette année un flux massif de visiteurs, dont le nombre a augmenté de 35% par rapport à l'édition précédente.
Jusqu'au début du mois de mai, le salon a accueilli quelque 25000 personnes, selon Hamza Elfil, directeur général de l'Office national de l'artisanat.





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Comments


1 de 1 commentaires pour l'article 84644

Azzah  (France)  |Lundi 05 Mai 2014 à 12h 47m |           
Voilà une belle et bonne initiative.

Il faudrait l'étendre à d'autres formes de ce que l'on appelle en France "les métiers d'art"; en France le souci de la préservation des techniques anciennes a abouti à la création d'une véritable institution l'Ecole Boulle pour celles qui concernent le mobilier, l'osmothèque et l'ISIPCA pour celles qui sont liées à la parfumerie, et des "Maîtres d'art" sont annuellement désignés dans toutes les branches possibles et imaginables comme
la construction d'instruments de musique, la passementerie, le tissage, les bijoux, les métaux préciseus et non précieux, etc...

C'est un conservatoire des techniques liées à tous les métiers d'art qui se sont implantés, ou qui ont effleuré le pays un temps, qu'il faut concevoir chez nous à notre tour, afin non seulement de les préserver de l'oubli, mais aussi de les apprendre à ceux qui voudraient en faire leur métier. Ils y apporteront à leur tour des améliorations ou des adaptations qui seront elles-mêmes des techniques d'art qu'il conviendra de préserver et
d'enseigner.

C'est comme cela que le patrimoine devient le moteur d'un pays, de son art de vivre, de son bon goût et de son élévation.


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