L'énergie, enjeu stratégique pour la Tunisie

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Tap - La diversification des ressources d'approvisionnement, la rationalisation de la consommation, outre le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, constituent des choix irréversibles et des enjeux stratégique pour la Tunisie, ont laissé entendre, mercredi, les participants à une table ronde organisée à l'UTICA dans le cadre du débat national sur l'énergie.

Les intervenants à ce débat ont été unanimes pour souligner l'impératif de diversifier les ressources en énergie à travers la promotion des énergies renouvelables.

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D'après eux, la Tunisie, freinée par ses ressources hydrocarbures limitées, doit renforcer "une transition ciblant en matière de promotion des énergies renouvelables, à travers, notamment, de nouvelles réformes institutionnelles, réglementaires et fiscales".
D'après des exposés présentés au cours de la rencontre, par les représentants de l'équipe de travail mise en place lors du lancement, en juin 2013, du débat national sur l'énergie, "le système énergétique actuel se trouve au cœur des problèmes globaux auxquels fait face la Tunisie".
Ces défis se résument en l'approvisionnement énergétique, l'étude prospective des ressources naturelles nationales qui se caractérisent par un épuisement des ressources contre une forte demande en énergie et les dépenses énergétiques qui affectent de plus en plus la compétitivité de l'entreprise, ont affirmé les experts.
En effet, la Tunisie devrait satisfaire une demande croissante en énergie, dont la consommation devra atteindre à l'horizon 2030, 19 millions de TEP (tonnes équivalent pétrole), ont ils indiqué.
Le ministre de l'Industrie de l'Energie et des Mines, Kamel Ben Nacer, qui assistait à cette rencontre, est revenu, lui, sur "la raréfaction des ressources naturelles conjuguées à l'augmentation de la demande". "Cela amène la Tunisie à s'engager dans une transition énergétique", a-t-il dit, estimant que le potentiel des ressources en énergies renouvelables "mérite d'être mieux considéré".
Le ministre a appelé, à cet effet, le secteur privé à faire part de ses visions et de ses recommandations à même d'établir une stratégie énergétique globale et cohérente et faire face aux défis rencontrés en tenant compte de la modestie des ressources énergétiques du pays.

Selon M.Ben Nacer, la hausse des prix de l'énergie a alourdi le budget de l'Etat. "Le taux de subvention de l'énergie a atteint en 2013 environ 3600 millions de dinars, soit 7 fois l'équivalent des investissements publics réalisés en une année", argumente le ministre. Il rejoint, ainsi, plusieurs intervenants et experts pour recommander, face à cette situation, la rationalisation du système de subvention de l'énergie, afin de lui permettre de mieux cibler les catégories faibles qui ne bénéficient actuellement que de 20% des subventions.




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Comments


2 de 2 commentaires pour l'article 84018

BenMoussa  (Tunisia)  |Mercredi 23 Avril 2014 à 18h 36m |           
@Jamjam
Tout à fait d'accord avec vous sur la première partie de votre commentaire concernant les agents de la STEG
Pour les énergies renouvelables il faut être prudent, car le prix de revient du kwh dans ce cas coute souvent plusieurs fois plus cher que le prix de revient du kwh produit à partir du gaz. L’Italie, l’Espagne et l'Allemagne développent ces formes d'énergie en subventionnant leurs industries.
Pour nous il ne faut accepter les énergies renouvelables que si leurs prix de revient est comparable au prix de revient des énergies fossiles (gaz et autres). On n'a pas les moyens pour se payer le luxe de subventionner les industries étrangères.

Jamjam  (Tunisia)  |Mercredi 23 Avril 2014 à 16h 41m |           
Les sydicats de la STEG font tous leurs efforts pour saboter la production privee d electricite a partir des energies renouvelables,ils ont peur ,ils veulent garder leurs petits privileges : electricite gratuite,ils veulent que nous continuons a acheter le gaz algerien en paye en dollars et a un prix tres cher pour faire fonctionner les turbines a Gaz (plus de 50% de notre consommation de Gaz , ils s en foutent du pays , c est vraiment
scandaleux , l italie, lespagne, le Maroc et l allemagne ont reussi a introduire la production electrique a partir du solaire et de l eolien et se sont les privees qui ont reussi ce pari et investit dans le domaine,les agents de la STEG doivent comprendre qu ils ne risquent grand chose, ils ont des centrales a gaz et le monopole de la distribution. nos industriels peuvent installer des paneaux solaires sur le toit de leurs usines, produire leur
electricite et vendre l excedent a la STEG en dinars ,et dimunier ainsi les importations de gaz payes en devises et comptant . il n ya que les imbeciles qui ne changent pas d avis!!!!!!, il faut arretyer ces retardes mentaux


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