Tunisie: Environ 85 pc des crédits obtenus après la révolution auraient servi à payer les dettes de Ben Ali

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Tap - Le porte-parole de l'association "Rassemblement pour un substitut mondial pour le développement" et membre du Comité pour l'annulation des dettes du tiers-monde, Fathi Chamkhi, a souligné, dans une déclaration à l'agence TAP, que "près de 85 pc des crédits obtenus par la Tunisie, après la révolution ont été destinés à payer les dettes de Ben Ali.

Ces dettes sont d'environ 17 milliards de dinars, d'après les estimations du ministre de l'Economie et des Finances, sur un total de 23 milliards de dinars, Lors du démarrage des travaux de la 1ère université africaine du réseau africain du Comité pour l'annulation des dettes du Tiers-monde, qui se déroule, durant deux jours, à Hammamet (Gouvernorat de Nabeul), sur le thème "Pour une Afrique libérée de l'endettement", Chamkhi a appelé à "une initiative pour la suspension des dettes de la Tunisie qui sont, principalement, celles de Ben Ali et dont la communauté nationale ne doit pas supporter le poids de leur paiement. Il a, d'autre part, incité à l'examen minutieux de tous les dossiers liés aux dettes, pour connaître celles qui sont odieuses, surtout qu'il y a la possibilité de demander aux pourvoyeurs d'assumer leurs responsabilités dans ces crédits accordés au dictateur Ben Ali.
Dans ce sens, Chamkhi a indiqué que "la Tunisie qui a connu un appauvrissement systématisé, durant les dernières années, à travers la baisse des impôts pour les grandes sociétés et l'adoption de la privatisation n'a pas besoin de s'endetter, surtout que tous les crédits obtenus sont destinés, principalement, à payer les dettes de Ben Ali. Il a considéré que le pays est capable de vivre sans avoir recours à l'endettement s'il rationalise l'orientation de ses ressources vers l'importation des produits de base, notamment les céréales, les fourrages et les médicaments et impulse, par ailleurs, le développement dans les différentes régions.
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A ce propos, le secrétaire général de l'association "Rassemblement pour un substitut mondial pour le développement" a expliqué que l'indifférence accueillant la demande de suspendre les dettes est le résultat du "blocus imposé sur ce dossier par la Banque mondiale et les instances financières internationales qui en ont fait un sujet tabou dont on ne doit pas parler ou, même, étudier la possibilité de l'exécuter". Il a, par ailleurs, fait remarquer que le continent africain souffre encore de ce qu'il considère comme "une nouvelle colonisation résultant de la pression de la dette", bien que le continent noir est riche de ses habitants et de ses jeunes, ainsi que de ses ressources naturelles, ajoutant que, durant 50 ans, on a fait croire au continent qu'il a besoin de dettes, alors que la réalité montre, aujourd'hui, que ces crédits n'ont réalisé aucun développement humain, économique ou social, mais ont augmenté ses souffrances et l'ont appauvri davantage.





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